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L'élégance du hérisson de Muriel Barbery
Date origine :
2006
ISBN :
9782070780938

L'élégance du hérisson

2006
5 h
D'après votre vitesse de lecture (15 000 mots à l'heure), il devrait vous falloir environ 5 h pour lire ce livre.

Temps restant en fonction de l'avancement :

21 %41 %61 %80 %
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« Je m’appelle Renée, j’ai cinquante-quatre ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un immeuble bourgeois. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j’ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Mais surtout, je suis si conforme à l’image que l’on se fait des concierges qu’il ne viendrait à l’idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants.
Je m’appelle Paloma, j’ai douze ans, j’habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c’est le bocal à poissons, la vacuité et l’ineptie de l’existence adulte. Comment est-ce que je le sais? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligente, même. C’est pour ça que j’ai pris ma décision : à la fin de cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai. » Autres Prix :
* 2006 : Prix Georges Brassens
* 2007 : Prix Rotary International
* 2007 : Prix des Bibliothèques pour Tous
* 2007 : Prix Vivre Livre des Lecteurs de Val d’Isère 2007
* 2007 : Prix de l’Armitière (Rouen)
* 2007 : Prix « Au fil de mars » (Université de Bretagne sud)
* 2007 : Prix littéraire de la Ville de Caen 2007

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Les commentaires :

 
Quel plaisir ce livre ! Certes il faut le lire dans de bonne condition, au calme, la structure des phrases est riche et complexe. La narratrice, une concierge, révèle le goût de l’auteur pour la richesse de la langue en se mettant en colère à propos d’un message qu’elle reçoit et dont une phrase contient une virgule en trop.
La magie de belles phrases et d’un thème intéressant porte ce livre. Le coté “culture japonaise” de certains personnages me donne envie de découvrir des livres “japonais”.
Un petit extrait qui me semble révélateur : Je reviens dans la salle comme dans un lit chaud et douillet. C’est un hors temps dans le temps… Quand ai-je pour la première fois ressenti cet abandon exquis qui n’est possible qu’à deux ? La quiétude que nous éprouvons lorsque nous sommes seuls, cette certitude de nous-mêmes dans la sérénité de la solitude ne sont rien en comparaison du laisser-aller, laisser-venir et laisser-parler qui se vit avec l’autre, en compagnie complice… Quand ai-je pour la première fois ressenti ce délassement heureux en présence d’un homme ? Et la fin ? Que dire de la fin :
Bon, c’est vrai, au début de la fin, j’ai hurlé. Cette fin brutale alors que tout se dénouait, qu’un happy-end était à deux doigts d’aboutir, m’a semblé gratuite et même méchante. Et puis... il n’y avait pas d’autre solution, du moins je n’en vois pas, pour sauver une autre vie. Alors loin de saborder le livre, cette fin le rehausse. J’en suis sorti avec un sentiment de complétude. Ce n’est malheureusement pas souvent le cas. Trop souvent quelque jours après avoir fini un livre, je me demande, mais au fait, il finit comment ? Là non ! La fin est propre, percutante, mais chaleureuse, pas du tout “froide logique”.
 Même si l’intérêt des prix littéraires semble exagéré pour beaucoup, je n’ai jamais été déçu par le Prix des Libraires. Cela reste une de mes valeurs sûr.
 
Dernier livre lu : Game Over de Isabelle Villain
 
En premier lieu, je tiens à préciser que j’ai beaucoup aimé que le roman soit divisé en chapitres, commençant toujours par une petite citation le résumant bien où un poème chinois - je n’ai pas retenu le nom de ces poèmes là, désolée. Qui plus est, tout au long du roman, l’auteure nous offre la possibilité de découvrir les points de vues de nos deux protagonistes à travers des chapitres bien distinct. J’ai bien aimé ce mélange. Quelques uns de Renée, puis un de Paloma. Sans compter que les chapitres sur Paloma sont extrêmement intéressants. D’ailleurs, parlons-en de ces pensées. Elles sont belles. Certains chapitres m’ont vraiment beaucoup plu, comme le journal du mouvement du monde. Dans ces chapitres, Paloma nous décrit une situation assez banale, mais avec un petit détail qui sort du lot et devient alors spectaculaire. J’ai beaucoup aimé ce point et l’importance des détails, des petites choses. Cela dit, je dois dire que j’ai été assez surprise que cette jeune fille, très jeune, puisse être réceptive à tout cela, et comprendre beaucoup plus de choses que certains enfants de son âge. Oui, je sais, elle est plus intelligente que la moyenne, certes, mais... Non je sais pas, il y a quand même un hic quelque part, non ? Mais passons. À noter que les personnages secondaires sont pas mal dans le genre. Mon préféré reste le fameux Mr Ozu, pour la simple et bonne raison qu’il se rapproche peu à peu des deux, tandis que Manuela n’est que l’amie de Renée. Et puis, le petit plus c’est la fin, quand même. Les rôles ont été inversés, et ça m’a bien plu. Je ne peux pas vous en dire plus au risque de vous spoiler. Mais l’élégance du hérisson est surtout une rencontre. Une vraie, comme celle décrite dans le livre. Ce n’est pas que deux êtres humains qui se voient pour la première fois, se présentent, et s’entendent bien. Loin de là. Ce sont deux personnes qui lisent à travers l’autre, et qui arrivent à voir ce que d’autres ne voient pas. Et finalement, ça change tout. N’oublions pas non plus que Renée, la concierge, est quelqu’un de très cultivée qui fait tout pour le cacher, comme pas obligation, par devoir. Ce livre critique également tous les préjugés qu’on peut avoir. Comme si une concierge ne pouvait pas connaitre un minimum de choses ! Bref, ce côté là aussi m’a vraiment plu. Oh, et j’allais encore oublier un petit point. Au début, on nous raconte des histoires, des petites anecdotes quoi. Et puis, on se demande quand même ce que ça vient faire là. Au fond, on s’en fiche que le fils d’un des proprio il se soit défoncé et qu’il est tombé amoureux des camélias, non ? Mais justement, non, on ne s’en fiche pas. Ces petites anecdotes trouvent leur réponses plus loin. En gros, j’ai apprécié le fait que les anecdotes soient reprises et exploitées vers la fin. Côté négatif, qu’est-ce qu’on retrouve ? Et bien des phrases longues, voire interminables par moment, et qui pourraient faire de la concurrence à celles de Marcel Proust. Les dites phrases sont parfois trop entrecoupées par des virgules, ou des détails inutiles y sont intercalés. Au final, je ne vais pas le cacher, je m’y suis perdu plus d’une fois. Encore qu’en journée, ce serait sans doute plus facile à lire et à comprendre, mais la nuit, absolument pas. Mais le gros, gros côté négatif du roman, c’est tout cet étalage de culture, et ce côté philosophique. Je ne vous cache pas que plus d’une fois, j’ai eu l’impression d’être retournée en terminale L et d’être en train d’étudier un passage philosophique de je ne sais quel auteur. C’est vraiment lourd, pesant, et inutile. Je n’ai pas trop compris pourquoi ces passages se trouvaient là mais bon. Ils m’agaçaient tellement que j’ai failli poser le livre plus d’une fois. Sauf que c’est quelque chose que je déteste faire, et que j’ai continué ma lecture. À force, je lisais ces passages sans vraiment les lire, sans chercher plus loin. Mais c’est tout de même très énervant et pénible d’être confronté à ce genre de passage. En somme : Une belle leçon derrière, malgré de gros défauts pesants pour le lecteur.
 
Mesdames et Messieurs, connaissez-vous les hérissons ? Mais si, vous savez, ce sont ces créatures solitaires et piquantes à l’extérieur (qui s’y frotte s’y pique), mais terriblement raffinées et intelligentes à l’intérieur. Eh bien, en voici deux spécimens tout droit sortis de l’imaginaire de Muriel Barbery.. ou presque.. « L’élégance du hérisson » n’est pas un roman qui raconte une histoire ; ce livre décrit plutôt des morceaux de vie choisis et accompagnés des pensées des deux personnages principaux. Ainsi, Renée et Paloma prennent la parole chacune à leur tour et nous font part de leurs réflexions sur le monde qui les entoure sous la forme d’un journal intime. J’ai d’ailleurs trouvé original le fait d’adopter deux polices d’écritures différentes pour chacun des personnages.  Renée et Paloma sont deux personnages que tout semble séparer et qui pourtant sont très proches.
En effet, toutes deux se sentent en décalage avec la société dans laquelle elles évoluent et toutes deux cherchent à échapper à leurs semblables.  Renée possède une grande culture et se cache derrière le cliché de la concierge peu aimable et limitée. Paloma pense et réfléchit sur le monde qui l’entoure contrairement aux autres filles de son âge et de sa condition qui ne pensent qu’à faire la fête et draguer (ou qui ne pensent pas tout court) ; alors, pour leur échapper, elle se cache et envisage de mettre fin à ses jours. L’un des sujets abordés par l’auteur porte donc sur l’indifférence dans notre société et le regard que nous portons sur des êtres qui sont différents de nous en raison de leur condition sociale ou en raison de leur apparence. Pour Muriel Barbery, l’intelligence et la culture ne sont pas l’apanage d’une certaine caste qui se croit au-dessus de la masse et qui pense détenir la Connaissance. En réalité, ces gens qui se croient mieux que tout le monde n’ont rien compris du tout. Le livre et ses personnages me rappellent un peu « Ensemble c’est tout » d’Anna Gavalda où le personnage de Camille était femme de ménage mais en réalité ultra diplômée et portait un regard différent sur le monde qui l’entourait (en l’occurrence, Renée la concierge est une grande fan de Tolstoï, normal, non ?) Pour ma part, j’ai trouvé que « L’élégance du hérisson » fait la part belle aux clichés, notamment quant aux habitants de l’immeuble : des riches qui sont fustigés parce qu’ils sont riches et stupides, beaucoup trop enfermés dans leur petit monde pour voir ce qui se passe à l’extérieur. Même si la description et le caractère des personnages m’ont souvent bien fait rire, l’auteure rentre un peu trop facilement dans la caricature à mon humble avis. Mais alors, comment vit-on lorsqu’on se sent en décalage avec ses pairs ? Pour remédier à cette différence, Renée et Paloma cherchent un sens à donner à leur existence. L’une pour exister, l’autre pour continuer à vivre.. Et c’est cette quête qu’elles vont mener tout au long du livre. Le style de langage utilisé par l’auteur est très soutenu (voire même très très soutenu). Avouons-le : j’ai même été obligé de chercher certains mots dans le dictionnaire.. c’est bien la première fois que cela m’arrive en lisant un auteur contemporain ! J’ai pu lire aux termes de certaines critiques que le style adopté par l’auteur pouvait être assimilé à un étalage de culture qui n’aurait pas lieu d’être. Admettons.. Mais c’est une écriture qui colle tellement bien aux personnages que finalement, on se demande si on aurait autant apprécié ce livre s’il en avait été autrement. Du coup, on n’est pas dérangé par le style. Pour ma part, j’ai trouvé que « l’élégance du hérisson » s’est révélé être une lecture vraiment très agréable. Je pense que ce livre est à mettre dans la catégorie des livres qui nous font réfléchir et auquel on repense de temps en temps a posteriori. Finalement, je me pose quand même une question (oui, moi aussi, il m’arrive de réfléchir) : l’auteure a-t-elle écrit ce livre par pur hasard ou est-elle elle-même un hérisson ?  Parce que si les hérissons sont ce qu’on pourrait appeler des génies, se cachent-ils comme nos deux héroïnes ou auront-ils tendance à démontrer ouvertement au petit peuple que nous sommes qu’ils sont des génies ? Le vrai génie est-il humble, ce qui permettrait de le distinguer de l’imposteur ? Dans ce cas, cela signifierait que le monde serait peuplé de hérissons qui se cacheraient eux aussi.. Ah tiens, nous ne sommes pas seuls..
MademoiselleChristelle
 
Renée est concierge d’immeuble et pourtant, elle est dotée d’une culture exceptionnelle ; Paloma est une enfant de 12 ans, blasée par la vie qui a décidé que le jour de ses 13 ans, elle se suiciderait. Des vies toutes tracées pour des personnes prisonnières du “bocal”. Des riches méprisants, des moins riches coincés dans leurs vies. Banalité de l’existence, jusqu’au jour où un nouvel habitant arrive dans l’immeuble. Il est japonnais, cultivé et il va changer la vie de ceux qui ne croient plus vraiment en elle. Depuis le temps que je voulais le lire ce roman ! Et bien je n’ai pas été déçue. Bon, je l’avoue, je savais où j’allais parce que j’avais vu le film. Mais le roman me tentait et il a été avalé à la vitesse de l’éclair.
J’ai tout de suite prit Renée et Paloma en affection. J’ai tout de suite ressenti une violente empathie pour l’une coincée dans une vie qu’elle ne mérite pas et l’autre, coincée dans une famille plus que spéciale. L’auteure nous entraîne avec elle dans les pensées et dans l’histoire de ces deux personnages féminins. Deux personnages hors du commun qui vont découvrir peu à peu que, malgré tout, la vie vaut la peine d’être vécue. Autant le dire, le style de l’auteure est particulier et il faut s’y adapter. Personnellement, j’ai tout de suite accroché mais je peux comprendre que ce ne soit pas évident. Car au-delà d’une manière d’écrire calculée et réfléchie, l’auteur nous bombarde de références littéraires, picturales, musicales et j’en passe. Bref, soit on connait les références et on accroche, soit on ne les connait pas et on risque de passer à côté de beaucoup de choses. A voir ! Pour autant, j’ai adoré ce livre et je le conseille vivement à tous : les amateurs d’émotionnel, les chercheurs de belle langue, les passionnés de belles histoires. Oui, un très bon roman qui a reçu le “prix des libraires” en 2007 et qui le mérite pleinement.
 
un très joli moment de littérature, de belles tirades et un langage soutenu. Une belle histoire sur le changement de condition, sur la bourgeoisie égoïste et nombriliste, sur les a priori et sur la suprématie de la culture. SI le début m’a un peu désarçonnée par les hautes tournures de phrases et les longueurs philosophiques, la suite m’a emporté, la fin m’a émue et j’ai vraiment beaucoup aimé!! L’auteur brise les tabous, dit ce qu’on pense tout haut, enterre les bourgeois bobo du tout Paris, et encense la véritable intelligence, celle de l’âme, celle du coeur, qui voit la beauté du monde et la grandeur des gens simples.
Ce n’est absolument pas dans mes habitudes # Et j’ai honte #, mais pour moi lire c’est, voyager, se projeter, avoir de l’empathie, de la sympathie et de l’Amour pour des personnages, pour une histoire...
Et ce livre ne m’a rien fait vivre de tout ça !
J’ai donc décidé à la 100ème page, (sur 355) d’arrêter là ! Ce livre avait eu, en 2006 un franc succès... # Serait-il trop intellect pour moi ?! # 
Milou-
 
La qualité d’un texte se mesure-t-elle à la proportion de mots rares et précieux qu’il contient ? La réponse est bien évidemment non. - Ah bon ??? s’exclame Mumu. - Bah oui, ma poule. Mais laisse-moi continuer, je vais dire des trucs intéressants, j’ai appris le mot “argumenter” en 4ème. Derrière ses petits airs de récit philosophique, on ne trouve qu’une pâle copie de la fameuse trilogie de Katherine Pancol (celle où les titres comptent plus de mots que les doigts des mains) en mode élitiste (j’ai appris le mot en 1ère) : un récit dans lequel il ne se passe rien, où les personnages ont des conversations triviales autour de madeleines (j’en reste encore coite - j’ai appris ce mot en terminale - et toute moite que l’auteur n’ait pas mentionné Proust à ce moment-là) et dont la vaine fin met sur le tapis de par son inutilité et sa morale à deux balles.
Paloma, cette gamine de 12 ans qui parle comme si elle en avait 30 et critique absolument tout tout en croyant qu’elle vaut mieux que tout le monde, a de forts relents d’Hortense et n’a néanmoins rien de si extraordinaire, vu que c’est une adolescente comme tous les adolescents qui ne peut pas blairer sa famille dans sa phase “de toute façon, personne me comprend”. On a tous été comme ça, les nouvelles générations le seront aussi, ne vous fourvoyez pas (j’ai appris ce mot en 3ème), nouveaux parents ! Et puis si Joséphine parlait aux petites étoiles dans des séquences émotion absolument larmoyantes, Renée, elle, parle à la pluie, vit la pluie, sent la pluie, chérit la pluie, dans des moments d’absolue et surtout chiantissime introspection. Toutes deux ne cessent de gloser (j’ai appris ce mot en licence), de pérorer (j’ai appris ce mot dans un livre toute-seule-comme-une-grande-je-suis-trop-forte-putain) sur la vie ou les Arts, d’une façon boulimique qui donne surtout envie de fuir.
Et puis, Muriel Barbery casse-t-elle vraiment les mythes ? Elle ne cesse au contraire d’enfoncer le clou en faisant constamment répéter à son personnage “moi, Renée, super intelligente mais vieille concierge moche”, entérinant (j’ai appris ce mot dans un autre livre, incroyable je lis !) le stéréotype en qualifiant tous les gens riches de l’immeuble de nantis aux vies vides qui n’ont rien d’autre à faire que de jacasser sur la vie des autres... Faut-il réellement poursuivre ?
Qu’est-ce que ça donne au final ? Un roman de gare déguisé en conte philosophique avec un costume au rabais et un maquillage raté qui se veut intelligent et cherche à s’adresser à une population même pas plus érudite mais en la prenant elle-même de haut, tout en lui faisant croire qu’elle lit un truc plus intelligent.
Qu’est-ce que ça donne au final ? Un auteur qui pète plus haut que ses petites fesses roses en débitant des références comme si seuls les gens lettrés pouvaient comprendre, s’adressant en particulier à tous les lecteurs-savants qui ont les mêmes goûts que lui et envoyant un message d’avertissement à tous les autres qui dit “moi je sais, admire-moi, lis mon livre mieux que ceux des autres parce qu’il respire la culture”.
Le livre alterne donc entre passages théorico-profonds (genre si tu connais pas la thèse kantienne t’es un naze, ou que si t’as jamais vu un film japonais en noir et blanc dans la langue c’est la honte, ou encore que si tu connais pas Balzac par coeur c’est la disgrâce, voire même que si tu mets pas la double négation comme je le fais ici c’est juste une ignominie totale), passages super profonds d’ailleurs intitulés avec culot “pensées profondes” comme si c’en était de réelles et pourtant dignes du journal intime de la populace de base, et passages chiants hautement profonds du quotidien qui te laissent savourer des dialogues qui n’ont rien de folichon dans une forme aussi abjecte que celle des essais.
Finalement, que reste-t-il de positif ? Quelques idées intéressantes, c’est tout. Ce n’est qu’un autre livre de plage qui ne mérite pas tout le bruit qu’il a pu générer. Peut-être, tout au plus, vous donnera-t-il envie de manger portugais ou d’étaler toute votre science en énumérant les pages du dictionnaire. - Mumu ? - Oui ? - Sais-tu que tu connais tout si tu sais que tu ne connais rien ? - Hein ?! Euh... - C’est bien ce qui me semblait.
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