A travers deux petites histoires “policières” l’auteur nous amène à découvrir la Bolivie de l’intérieur. La première histoire commence sur une action d’éclat, ensuite le rythme de la narration restitue une même indolence chez les personnages de ces deux épisodes boliviens. En toile de fond nous retrouvons de manière plus ou moins lointaine les trafics de drogues.
Le premier récit nous permet de découvrir La Paz par les yeux d’un taxi à qui il va arriver de “drôles” d’aventures. Le début, rapide, permet une mise en place efficace des personnages et de la situation, ensuite le rythme prends des allures du “sud” pour une traque qui peut sembler aléatoire
et qui finira par réussir, même si l’on ne sait pas trop comment.
La deuxième histoire plante le décor dans le salar d’Uyuni en Bolivie, l’un des plus grand du monde, sur le thème des passeurs, et, plus importants, sur la manière pour un père de faire le deuil de son fils en essayant de comprendre, et éventuellement de ne pas laisser ce crime impunis. Mais que peut-il comprendre à cette affaire dans un milieu fermé et corrompu et sans les connaissances nécessaires.
Bref ces deux récits, courts et indépendants, m’ont permis de découvrir, loin des sentiers battus, une autre Bolivie. Ils m’ont aussi plongé dans une ambiance particulière et sombre, à défaut d’une intrigue policière.
Les yeux encore éclairés par cette longueur de traîne que laissent les créatures aux accents de comète, au fond des pensées.