J'aimerais qu'on m'entende
2013
8½ h
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Le 1er novembre 2007, après une soirée où sexe, alcool et drogues ont brouillé les esprits, le corps de Meredith Kercher est retrouvé à son domicile, égorgé et criblé de 47 coups de couteau. Une fenêtre est brisée, du sang macule l’appartement, et c’est Amanda Knox qui fait cette découverte macabre. Après avoir prévenu la police, elle s’effondre et trouve refuge dans les bras de son petit ami. Il suffira qu’un de leurs baisers soit filmé par un journaliste pour déchaîner l’opinion publique contre elle. Acculée, traumatisée, brutalisée, Knox avoue. Bien qu’elle se rétracte immédiatement, c’est le début de la descente aux enfers pour celle que l’on surnomme « la diabolique de Pérouse ». À l’issue d’un premier procès, elle est condamnée à vingt-six ans de prison, sans réelles preuves, pourtant, de sa culpabilité Une condamnée américaine, une victime anglaise, une soirée hard en Italie : le fait divers devient affaire d’État, tandis qu’Amanda continue de clamer son innocence… Puis la découverte des empreintes digitales ensanglantées de Rudy Guede – un étudiant au passé trouble – sur les lieux du crime relance l’affaire : Amanda aura attendu quatre ans avant d’être libérée. Mais le doute subsiste, dans les médias comme dans le public. La personnalité sulfureuse de la jeune femme a dérouté les gens au cours des deux procès, et peut-être est-elle un peu trop belle pour susciter la compassion. S’inspirant du journal intime qu’elle a tenu lors de sa détention, elle a pris la plume et nous livre ici sa version des faits, son expérience aux mains de la police italienne, ses quatre années d’enfermement comment elle a trouvé la force de surmonter ces épreuves, et comment elle subit, encore, les dégâts de la rumeur.