Voilà c’est fini... Après une longue année d’attente, le dernier roman de la saga est paru en France le mois dernier, mettant ainsi fin à l’ultime aventure des Héros de l’Olympe et de Percy Jackson.
Evidemment, j’ai adoré! Percy Jackson étant toujours un peu en retrait dans cette saga, je trouve très agréable de pouvoir se focaliser sur d’autres personnages, plus précisément dans ce tome : Nico Di Angelo et Reyna Ramirez-Arellano.
Nico s’affirme vraiment dans ce tome-ci, et se livre plus. On prend la mesure de sa fragilité et de la douleur de ses secrets. Quant à Reyna, même chose, on en apprend plus sur son passé trouble avant la légion, sur sa famille, ses doutes et ses peurs.
Je l’ai lu en une journée, c’est vous dire si la tension y était. Malgré quelques grosses ellipses temporelles un peu déstabilisantes mais nécessaires si on ne voulait pas se retrouver avec deux bouquins de plus, je n’ai pas trouvé ce tome bâclé. Bien sûr, il n’y a pas eu vraiment de surprise, tout est à peu près comme on s’y attendait mais ça ne me gêne pas vraiment étant donné que ça reste tout de même un livre jeunesse.
Je suis un peu triste de quitter les Dieux de l’Olympe et leurs rejetons, mais vraiment heureuse d’avoir pu mettre un point final à cette longue épopée en y ayant pris autant de plaisir que pour les quatre premiers livres.
Les ailes en or, franchement, c’était too much.
Le char et les deux chevaux blancs, d’accord. La robe sans manches scintillantes de Niké, d’accord aussi [...] ; même les tresses de cheveux noirs relevées sur la tête et retenues par une couronne de lauriers dorés, ça pouvait aller.
La déesse avait les yeux écarquillés et un peu fous, comme si elle venait d’avaler vingt cafés serrés et de faire un grand huit, mais cela ne gênait pas Léo. Il pouvait même s’accommoder du javelot à tête d’or pointé sur sa poitrine.
Par contre, ces ailes! Elles étaient en or massif poli, jusqu’à la dernière plume. Léo pouvait apprécier le travail orfèvrerie en connaisseur, mais c’était exagéré.Trop brillant, trop tape-à-l’œil. Si ses ailes avaient été des panneaux solaires, Niké aurait pu alimenter toute la ville de Miami en électricité.
- M’dame, fit-il, ça vous gênerait de replier vos voiles? Je vais choper un coup de soleil.