| Date france : |
1998 |
| Editeur : | |
| ISBN : |
2702815219 |
Joseph Fouché
1998
7½ h
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Temps restant en fonction de l'avancement :
| 7 % | 20 % | 34 % | 47 % | 60 % | 73 % | 87 % |
| 7 h | 6 h | 5 h | 4 h | 3 h | 2 h | 1 h |
Joseph Fouché (1759-1820) fascine : il fut un acteur majeur durant plus de vingt années d’une densité exceptionnelle (avec deux grands rivaux : Robespierre et Napoléon ?) et qu’il fut l’inventeur de la police politique.
Il n’eut pas son pareil pour “vouloir être de tout”, comme le déclara un jour l’Empereur, pour occuper le devant de la scène à tout prix (“l’intrigue [lui] était aussi nécessaire que la nourriture”). Ne pouvant se résoudre à rester au second plan, il fut particulièrement sanguinaire durant la Terreur ; il inspira le complot contre Robespierre le 9 thermidor ; le 13 vendémiaire, il conseilla Barras ; l’abandonna le 18 brumaire.Ministre de la Police de Napoléon, il se délectait entre les intrigues jacobines ou royalistes.
Disgracié à deux reprises, il intrigua auprès de Murat, roi de Naples, pour le détacher de Napoléon. La confusion des Cent-Jours le combla par les occasions qu’elle lui donna de multiplier les manœuvres, et il parvint un temps à devenir le ministre de la Police de Louis XVIII, lui le régicide, avant de mourir en exil, riche à millions.
Il n’eut pas son pareil pour “vouloir être de tout”, comme le déclara un jour l’Empereur, pour occuper le devant de la scène à tout prix (“l’intrigue [lui] était aussi nécessaire que la nourriture”). Ne pouvant se résoudre à rester au second plan, il fut particulièrement sanguinaire durant la Terreur ; il inspira le complot contre Robespierre le 9 thermidor ; le 13 vendémiaire, il conseilla Barras ; l’abandonna le 18 brumaire.Ministre de la Police de Napoléon, il se délectait entre les intrigues jacobines ou royalistes.
Disgracié à deux reprises, il intrigua auprès de Murat, roi de Naples, pour le détacher de Napoléon. La confusion des Cent-Jours le combla par les occasions qu’elle lui donna de multiplier les manœuvres, et il parvint un temps à devenir le ministre de la Police de Louis XVIII, lui le régicide, avant de mourir en exil, riche à millions.
