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Les Chutes de Joyce Carol Oates
Date france :
2005
Titre origine :
The Falls
Date origine :
2004
Traducteur :
Claude Seban
Editeur :
ISBN :
9782848760346

Les Chutes

2005
11 h
D'après votre vitesse de lecture (15 000 mots à l'heure), il devrait vous falloir environ 11 h pour lire ce livre.

Temps restant en fonction de l'avancement :

4 %21 %39 %56 %74 %91 %
11 h9 h7 h5 h3 h1 h
 
 
Veuve au matin d’une nuit de noces hallucinante, lorsque son époux, un jeune pasteur, se suicide en se jetant dans les Chutes du Niagara, Ariah Littrell se considère désormais comme vouée au malheur. Pourtant, au cours de sa semaine de veille au bord de l’abîme, en attendant qu’on retrouve le corps de son mari d’un jour, “La Veuve blanche des Chutes” (ainsi que la presse l’a surnommée avant d’en faire une légende) attire l’attention de Dirk Burnaby, un brillant avocat au cœur tendre, très vite fasciné par cette jeune femme étrange.
Une passion improbable et néanmoins absolue lie très vite ce couple qui va connaître dix ans d’un bonheur total avant que la malédiction des Chutes s’abatte de nouveau sur la famille.
Désamour, trahison, meurtre ? C’est aux enfants Burnaby qu’il reviendra de découvrir les secrets de la tragédie qui a détruit la vie de leurs parents. Une quête qui les obligera à affronter non seulement leur histoire personnelle mais aussi un sombre épisode du passé de l’Amérique : les ravages infligés à toute une région par l’expansion industrielle gigantesque des années 50 et 60, expansion nourrie par la cupidité et la corruption des pouvoirs en place.
Ce roman aussi beau et tumultueux que ces Chutes au charme maléfique a remporté le Prix Femina étranger en 2005.

Les commentaires :

 
J’aurais voulu, derrière un tel titre et une telle renommée pour l’auteur, découvrir une histoire forte, qui m’émeut ; m’émerveiller devant l’écriture et en apprécier le style comme une douce musique à mes oreilles.
J’aurais voulu pouvoir déchiffrer les messages codés derrière les chutes, aller au-delà de la métaphore géologique qui s’appliquerait aux destins de personnages aussi charismatiques qu’énigmatiques ; trouver aux évènements, dialogues, non-dits et à la fin un sens ultime et suprême, voire métaphysique...
J’aurais voulu apprécier cet ouvrage autant que la critique qui ne cesse d’encenser.
Or cette lecture, lente, bourrée de répétitions, de phrases nominales et de nombreuses traductions douteuses (non mais franchement, si l’expression “We are pregnant” en anglais est très courante, qui dit “Nous sommes enceints” en français ?!!), m’a laissée plutôt de marbre. Il faut attendre d’avoir lu 40% du livre pour enfin y voir un intérêt (le cas de Love Canal) ; il faut en avoir lu l’intégralité pour confirmer l’impression qu’il n’a pas forcément de vrai fil directeur et surtout motivant.
Les personnages, dont les descriptions oscillent entre omniscience et focalisations internes, ont des secrets dont on ne comprendra jamais vraiment le but. Tout au plus assistons-nous à leurs errances puis leur éclosion d’un cocon maternel étouffant ou d’un carcan sociétal réprimant.
Des mystères, oui. Des réponses, non. De la frustration, beaucoup. Le pourquoi du comment ? Ne le cherchez pas (tout le charme de l’histoire, diront certains).
J’aurais voulu goûter à la même pâtisserie que les autres. Si cette lecture a quand même de quoi présenter les convenances des années 50, les malversations du genre humain, les destins croisés, la corruption judiciaire et politique tout en développant de très loin une affaire éminemment politico-environnementale américaine (pourtant un pur feuilleton juridique qui a pataugé littéralement et métaphoriquement dans la merde) sur fond de pauvreté versus richesse, bourgeoisie versus petites gens, il n’en reste pas moins une histoire quelque peu décousue sans réelle destination ni point critique marqué (j’accorde néanmoins le terme “subtil”), qui se concentre souvent sur des détails inutiles et perd du temps en grands babillages sans éclaircies explicatives.
Ahh, comme j’aurais voulu...
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