Ekas Samarlande nous immerge dans un monde de pure héroïc fantasy qu’il situe sur notre continent originel, bien avant le crétacé. Un ensemble de races différentes vivent plus ou moins en harmonie sur une partie de ce contient, isolé du reste par des barrières naturelles.
La magie, omniprésente au sein de la plupart des races, est liée à l’énergie primordiale de la création, et par conséquent à la nature. Mais sa maîtrise demande un long apprentissage. Les magiciens les plus puissants sont regroupés au sein d’un Grand Conseil qui, sans diriger les différentes races, essaie de minimiser les frictions.
Malheureusement, dans ce récit, il semble qu’une “force maléfique” lutte contre ce Grand Conseil, en favorisant les frictions et en incitant les dirigeants des différents peuples à vouloir agrandir leur territoire et à entrer en guerre.
Le début est peu difficile, j’ai été un peu perdu entre tous les personnages, et surtout tous les lieux qui constituent cette fresque. J’ai quand même finit par m’y retrouver. L’histoire se lit très vite, grâce à une écriture entraînante. On s’attache vite à certains personnages, d’autres sont franchement détestables... mais c’est voulu !
Le tout m’a semblé être un intéressant mélange de
Star Wars, de
Harry Potter, ainsi et surtout que du
Seigneur des Anneaux.
Star Wars : pour les Jedi, leur Conseil, leur fonctionnement en maître/apprenti, et surtout la Force qui ressemble à l’énergie primordiale d’Andéhir, mais rassurez-vous, il s’agit bien de fantasy, il n’y a pas ici de sabre laser.
Harry Potter : pour Voldemort, ou le méchant “impossible” à tuer et qui “renaît” après un certain temps
Le Seigneur des Anneaux, comme référence à l’héroïc fantasy, la magie, son “ne me prenez pas pour un magicien de pacotille”, les races qui cohabitent, les nains des montagnes... mais pas d’Elfes !
Nous suivons principalement les pas d’un magicien et de son apprentie, et fille adoptive, qui essaient de comprendre pourquoi leur monde semble plonger dans la folie. Plus le récit avance, plus la noirceur s’en dégage, plus les ennemis se manifestent, et moins l’on voit comment nos magiciens vont pouvoir s’en sortir et maintenir la paix sur Andéhir. Leur longue route est bien dosée entre les combats et la recherche d’information.
La fin de ce premier tome est bien gérée. Ekas Samarlande amène vraiment l’histoire à un tournant et il me tarde de lire le deuxième tome pour savoir comment tout cela va évoluer.