« De la violence gratuite dans un monde de brutes », cela pourrait résumer ce livre, mais pas que...
Qui dit prison, dit bien entendu monde de brutes ! Et il y en a... des détenus, des gardiens..., mais certains réussissent à sortir de ce schéma et les plus mauvais ne sont pas là où l’on pourrait le penser...
Quelle garce cette Marlène !
En tout cas, Daniel, le personnage principal a trouvé inconsciemment une méthode originale, même si elle n’est pas sans risque, pour supporter sa longue peine d’emprisonnement. J’ai beaucoup aimé cette évasion de la réalité.
En alternance des scènes avec Daniel, nous suivons la vie mouvementée de Marlène et Elisabeth en nous demandant quels liens elles peuvent avoir avec Daniel et quels rôles elles vont bien pouvoir jouer dans cette histoire.
Autant j’ai bien aimé l’écriture, le style de narration, ainsi que le thème, autant certains points m’ont un peu gêné
si je peux comprendre assez facilement certains meurtres comme celui du postier ou du gardien, et éventuellement celui de Daniel, même si je pense qu’il y avait d’autres moyen de conclure, j’ai plus de mal avec celui de Norah qui me semble bien gratuit.
Malgré la noirceur ambiante, ce livre reste optimiste avec par exemple les entreprises qui jouent à fond le jeu de la réinsertion.
et la condamnation des vrais coupable et la revanche de la vérité sur la manipulation.