2014-02-04 00:31
MOUAHAHA ! Encore plus d’actions, encore plus de suspens, encore plus de réponses, encore plus de mystères...BREF. Encore plus génial que les deux tomes précédents. L’Alliance des Trois est toujours aussi parfaite, Matt, Tobias et Ambre évoluent à merveille. On ne cesse de s’attacher à eux, on les aime, on les adore. Bref. I’m in loooooove. L’histoire tient ses promesses. On va de surprises en surprises, on ressent une multitude d’émotions et, en plus, on découvre de nouveaux personnages merveilleux. J’ai clairement surkiffé ce tome. Maxime Chattam m’a prouvé une fois de plus qu’il pouvait faire mieux et il le fait si bien qu’on ne peut qu’en redemander.
Cette saga est so fuckin’ awesome. Les dialogues sont tous utiles, il n’y a pas de blablatages surfaits, pas de longueurs, on a pas le temps de s’ennuyer. Les interactions entre les personnages sont de mieux en mieux au fil des tomes, les caractères se peaufinent, les décors changent et l’intrigue est parfaitement ficelé. J’ai adoré le côté plus “adulte” de ce tome qui exploite merveilleusement bien la cité d’Eden. On y découvre une société d’enfants étonnamment mature, qui prend exemple sur l’Ancien Monde tout en ne conservant que les aspects positifs. Les Pans prennent très à cœur leurs responsabilités pour ne pas reproduire les erreurs de leurs parents. C’est juste incroyable de réaliser à quel point - dans un tel contexte effrayant - les adolescents sont arrivés à former une société qui marche, qui est juste et qui sont capables de prendre des décisions lourdes de conséquences. Au final, le contraste est encore présent et marche encore très bien : les Cyniks sont des barbares aveuglés par leur foi inébranlable et leur haine ; les Pans sont les piliers de ce nouveau monde et posent des fondations stables et honnêtes. Maxime Chattam montre ainsi que l’âge de l’innocence n’est pas forcément synonyme de bêtise mais qu’au contraire, la magie de l’espoir peut créer les bases d’une société solide, axée sur le partage et l’utilité de chacun. En gros, c’est une bonne grosse claque dans la gueule comme je les aime parce qu’elle nous rappelle à quel point notre société actuelle est pourrie de l’intérieur. Autre Monde c’est du fantastique, certes, mais le fond moralisateur de cette saga lui donne une dimension réaliste, concrète.
Bon, je dois dire que j’avais deviné depuis longtemps les origines du Raupéroden et de Malronce mais ça n’enlève pas pour autant le charme à l’œuvre. Bien au contraire, on est sur les dents tout au long du livre en attendant la réaction des personnages. Et quelles réactions ! Et puis la fin ! Elle m’a totalement chamboulée. Je m’attendais pas du tout à ce retournement de situation. Finalement ce tome 4 était viscéralement poignant parce que beaucoup plus tranchant, beaucoup plus sombre. On est complètement catapultés dans cet Autre Monde effrayant, où nos héros se raccrochent au peu d’espoir qu’ils ont. Ce tome est intense parce que parfaitement crédible dans la continuité de l’histoire. On passe à un cran au-dessus à chaque livre, les émotions sont de plus en plus vives, les personnages gagnent en complexité. Ce tome était une fin et un début tout en même temps. En résumé, cette saga est définitivement incontournable et vous DEVEZ vous y intéresser si ce n’est pas déjà fait.