La solitude des nombres premiers

Cette histoire commence avec les enfances d’Alice et de Mattia, chacun de leur côté. Je dois avouer que ce départ m’a plutôt mise mal à l’aise. En effet, on comprend très rapidement que ces deux personnages sont des êtres voués à une existence compliquée, chacun à leur manière. Le livre suit le fil de leur vie, avec parfois des sauts dans le temps très importants, afin de se focaliser uniquement sur des évènements précis. Alice et Mattia, sont des personnages vraiment attachants bien que mystérieux. A chaque page, j’avais envie qu’il leur arrive quelque chose de bien, de positif Chacun ayant trop souffert, il méritait de respirer un peu, de pouvoir être heureux ne serait-ce qu’un moment. Mais il fait croire que certaines vies ne peuvent être vécues qu’avec la souffrance comme amie intime. Mon sentiment envers ce livre est assez compliqué à exprimer. Je dirais que la douleur des deux personnages m’a fait m’attacher très vite à eux, mais je trouve l’ambiance de ce livre très pesante, très lourde. J’ai aimé cette lecture tout autant que je l’ai détesté. Je finirais par évoquer une certaine frustration quant à la fin du roman, que bien sûr de ne vous révèle pas ;) Je vous conseille ce roman, faites vous votre propre opinion. Sincèrement, il vaut le coup :)