2014-12-08 09:03
Quelle musicalité dans l’écriture ! Quel hommage cristallin à la Nature, décrite à travers des images pures et subtiles tout en délicatesse !
Et pourtant, tout le reste (dialogues, “intrigue”) laissent de marbre. Où est l’ “amour fou” dont parle le synopsis ? Komako est une drama queen aussi énervante et fatigante que Holly Golightly dans Petit déjeuner chez Tiffany, jeune, qui aime la picole, à tendance névrosée... Y a de quoi comprendre que Shimamura ne soit pas plus attiré que ça, lui qui finalement ne la voit qu’à travers les éléments de son corps alliés à ceux de la nature. Quel poète, ce Shimamura !
Il n’y a pas vraiment d’histoire, pas vraiment de fil conducteur. L’on ne comprendra jamais le lien ambigu qui unissait Yokô à Komako, ni celui entre le “fiancé” et cette dernière. La part de mystère reste un jeu pour l’auteur, qui ne cesse de nous perdre dans des comparaisons et métaphores avec la Nature et les éléments. La fin sans fin me laisse pantoise et je ne retiendrai de cet ouvrage que la douce mélodie des magnifiques descriptions de Mother Nature sous son voile blanc d’hiver. Est-ce que tous les romans japonais sont comme ça ??
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