Une mort obsédante
1996
9 h
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Dans ce roman de l’obsession sexuelle, l’angoisse est nourrie par l’incompréhension destructive, le doute, la frayeur et la haine qui s’installent entre des êtres que l’amour avait commencé par rapprocher. Quels fantômes hantent donc Tim Cornish ? A vingt-six ans, quelle faute inexpiable a-t-il bien pu commettre ? C’est dans une grande maison délabrée de la côte du Suffolk, face à la mer, que Tim tente vainement d’exorciser son passé par l’écriture d’un journal intime. Moins de trois années plus tôt, il était encore une jeune homme bien sage qui se croyait peu porté sur le sexe et que tout prédestinait à briller comme un astre au ciel des lettres anglaises. Propulsé brutalement dans les affres d’une passion éphémère pour un paléontologue d’âge mûr du nom d’Ivo Steadman, il s’est mis à haïr son amant au point de profiter d’un naufrage accidentel, lors d’un voyage en Alaska, pour commettre l’irréparable. La conscience de Tim en est à jamais torturée. Qui lui expédie toutes ces lettres anonymes relatant l’histoire de naufragés échoués sur une île déserte ? Qui est véritablement Isabel Winwood, disparue de sa vie après une trop brève liaison qui lui avait fait entrevoir le véritable amour ? Avec cette habileté qu’on lui connaît, Ruth Rendell donne à la normalité un visage étrange, montrant que l’horreur peut jaillir à tout instant autour de nous. Elle orchestre magistralement la succession de ses coups de théâtre pour mieux ménager un dénouement original et parfaitement inattendu.