2014-06-15 08:32
Du côté de chez Swann est le premier tome de A la recherche du temps perdu, évoqué souvent aussi simplement par la Recherche. Ce premier livre se décompose en trois partie : Combray, Un amour de Swann, et Noms de pays : le nom. Je vais essayer de vous parler de ses trois parties avant d’en venir à ce que j’ai pensé de la globalité de cet œuvre. La première partie Combray, est une partie que j’ai trouvée très longue. Le narrateur se souvient de son enfance à Combray. Combray est un lieu fictif, composé par Proust à partir de ses souvenirs de plusieurs maisons qu’il a connu. Donc, dans cette partie, le narrateur nous emmène au fil de ses souvenirs, on y trouve énormément de description et très peu d’action. C’est ce qui fait que cela est très long et que j’ai mit énormément de temps à en venir à bout. J’ai aussi souvent été perdu dans le fil de ses souvenirs, il parle d’un souvenir qui l’amène à un autre souvenirs, qui le fait penser à un autre souvenir, avant de revenir sur le tout premier souvenir mentionné (est ce que j’ai été clair ? Pas sûr !) Ce qui ne m’a pas fait abandonner la lecture c’est la richesse de l’écriture de Proust, j’ai été fasciné par sa façon d’écrire. Et j’ai trouvé certains passages plus riches que d’autres, des passages qui en général me parlaient à moi aussi. Je pense que beaucoup de lecteurs peuvent abandonner la lecture à cette première partie. La deuxième partie, Un amour de Swann, le narrateur ne nous parle plus de lui mais de Monsieur Swann et de son amour pour Odette de Crécy. Cette deuxième partie est beaucoup plus prenante, il y a plus d’action, mais la description est aussi très présente. Ici la description ne se focalise pas forcément sur la description des lieux ou des caractères des personnages, mais sur la description des sentiments de Monsieur Swann, ce que j’ai trouvé très intéressant. On a aussi toujours cette richesse d’écrire qui est propre à Marcel Proust et qui m’a totalement fasciné. Il fait de si belles phrases ! La troisième partie, Noms de pays : le nom, est la plus courte. On revient sur le narrateur qui raconte cette fois sa vie à Paris. Noms de pays doit correspondent aux villes dont ils nous parlent, des villes qui le font rêver. Le nom, doit surement correspondre à Gilberte, nom qui l’a fait rêver à Combray et qu’il retrouve aux Champs-Élysées. Gilberte Swann, la fille de Monsieur Swann, dont le narrateur est amoureux. On en revient donc à l’amour, mais cette fois à l’amour du narrateur pour Gilberte... Dans sa globalité : c’est un livre que j’ai mit beaucoup de temps à lire, mais c’est un livre auquel il faut consacrer du temps pour comprendre et ne pas se perdre au fil de l’écriture de Marcel Proust. Malgré que j’ai trouvé à certain moment la lecture longue, je suis très contente d’avoir tenu bon et d’être allé jusqu’au bout. J’ai trouvé la façon d’écrire de Marcel Proust très riche et donc très enrichissante pour moi-même. Je le conseil au lecteur qui n’ont pas peur des classiques, et de s’attaquer au style de Marcel Proust avec ses longues phrases et ses descriptions qui sont juste magnifique.
Cristy, capitaine du Navire dévoreur de livres