Les années d'apprentissage

Avant de commencer, je souhaite vous avertir que je risque de dévoiler des choses importantes qui se sont passées dans le premier tome. Tobin et Ki vivent paisiblement au fort de Birfût, avec Arkoniel, comme professeur, et Tharin, comme maître d’armes. Mais un événement tragique va faire que Tobin va être placé sous la responsabilité de Lord Orun, chancelier du trésor à la cour du roi. Un Lord qui va venir le chercher à Birfût pour l’emmener à Ero, la capitale, chez les Compagnons du Prince Korin, son cousin. Les Compagnons est une compagnie qui apprend la guerre avec le prince héritier. C’est le cœur lourd que Tobin et Ki partent. Tobin avec un avertissement énigmatique de Lhel « Tu voir sang ? Tu venir voir me. Ici. », et aussi avec la poupée avec laquelle il doit penser à invoquer « Frère » mais plus prudemment que jamais, car dans la capitale, les magiciens du roi rôdent. Chez les Compagnons, Tobin et Ki vont vivre une toute autre vie, faire de nouvelles rencontres, mais ne pas forcément se faire de nouveaux amis. Un deuxième tome avec toujours autant de mystère, avec un Tobin toujours pas conscient de sa véritable identité. Dans la capitale pourtant il voudra faire attention que personne ne soupçonne ce qui se cache sous l’apparence du garçon que tout le monde voit. Tharin et Ki, les seuls alliés de Tobin dans la capitale ne sont absolument pas au courant, bien que Tharin sente l’étau qui se resserre autour du jeune prince. Nous retrouvons toujours une narration à la troisième personne, mais un point de vue beaucoup plus centré sur Tobin et sur Ki. En refermant le livre, on n’a qu’une seule envie, ouvrir le troisième tome. Encore un récit bien mené par l’auteur.