2013-12-17 20:10
Les Seigneurs de l’ombre sont des hommes et des femmes habités par un démon. Dans cet épisode, nous suivons Gidéon possédé par Tromperie, qui souhaite connaître la vérité sur Scarlet possédée par Cauchemar. Scarlet prétend être sa femme mais celui-ci n’en a plus le souvenir.
C’est le premier roman Harlequin, le champion de l’amour, que je lis et ce qui m’a frappé le plus à sa lecture, c’est la naïveté qui s’en dégage. Les personnages, censés être matures, sont de grands enfants, des adolescents sentimentaux. La crédibilité en prend un sacré coup ! L’écriture est fluide et très très facile à lire, mais l’histoire tourne en rond. La description des courbes sensuelles du nez de madame ou des pectoraux de monsieur est éprouvante d’ennui. La psychologie est de comptoir. L’action est typique d’un film américain de mauvais goût, avec des acteurs d’un autre temps qui veulent renouer avec un succès passé et éphémère. Entre ce Steve... Gidéon qui doit dire le contraire de ce qu’il pense et cette coquine de Cindy... Scarlet, mon coeur balance... vers la sortie.
Cette collection Nocturne allie fantastique et eau de rose, le mélange a des difficultés à prendre et quelques gros grumeaux ne passent pas. C’est trop soft, violence limitée, sexe limité, soporifique à souhait...
Avant cette lecture, j’avais des a priori sur ce genre de littérature, je souhaitais les balayer pour découvrir un style différent et peut-être intéressant. Malheureusement, c’est conforme aux clichés que je me faisais. Je ne doute pas malgré tout du succès de l’éditeur et des auteurs auprès de son public, mais je laisse cette lecture à des passionnés dont je ne fais et ne ferais jamais partie. Je ne me serais pas évadé avec Harlequin.