Les yeux de l’ombre est un sympathique thriller qui laisse progressivement monter la pression en jonglant avec la folie et ses causes.
Annie Ramos nous capture par son récit à deux voix entre le
bien et le
mal. La lecture est facilité par son choix d’écriture : tous les chapitres du
mal sont écrits en italique. Par contre j’ai été gêné dans certains paragraphes et phrases où se mêlaient de manière étrange le singulier et le pluriel. Je vous rassure ce ne sont pas des erreurs de narration...
mais il faudra attendre la fin pour comprendre.
Tout au long du récit, nous voyons le
mal progresser, devenir plus puissant, jusqu’à “l’explosion” finale mais je ne vous en dirais pas plus : à vous de le lire.
Pendant la première moitié du livre, je me suis demandé, comme tous les lecteurs j’imagine, comment les deux voix se rejoindraient.
Ensuite, ce n’était plus qu’un doute avant de devenir une certitude. Dommage que leur lien soit si prévisible. Il aurait peut-être fallu plus de personnages importants pour noyer le poisson. La mort des parents aurait aussi gagné à être plus détaillée. Là c’est un peu abrupt : on passe directement de “il faut trouver une solution” à “ils sont morts” sans revenir sur le sujet. Mais cela ne m’a pas empêché de...
... prendre du plaisir à cette lecture et d’attendre le dénouement avec impatience.
La dernière phrase, que je ne vous citerais pas ici, fait froid dans le dos en prenant position sur la traditionnelle problématique de l’inné et de l’acquis.