2014-10-05 08:00
Pffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffff…………………………………… Mais pourquoi tout ce tapage ? Ce livre est d’une lenteur quasi incomparable ! Rien, absolument rien ne se passe sur des dizaines et des dizaines de pages (et l’édition anglaise originale est loin d’aligner seulement trois phrases par page) ! L’on raconte que c’est un chef-d’œuvre, l’on compare même Tartt à Dickens, mais d’où sortent ces âneries ?? Trouvez-vous cela normal que sur un livre de 800 pages, il ne se soit toujours rien passé au bout de la moitié ? Crie-t-on au génie littéraire parce que l’auteur ne publie un livre que tous les dix ans ? La fan-base de Tartt est-elle tellement conséquente que c’est plutôt à elle qu’il faudrait attribuer les ventes monstres de cet ouvrage ? Le titre lui-même est quasi mensonger puisqu’il n’est fait mention du tableau qu’une fois toutes les cent pages ou presque… !
J’ai abandonné à la page 398, et pourtant j’ai rarement autant essayé de continuer malgré un avis négatif personnel se renforçant jour après jour. Je voulais comprendre l’engouement général, les milliers de critiques dithyrambiques, tout le tralala autour de cette nouvelle publication. Eh bien c’est plat, c’est lent, c’est chiant. Autant dire que le « rythmé comme un thriller » de l’éditeur tombe comme une mouche dans la choucroute. Les personnages ne sont absolument pas accrocheurs avec leurs déboires alcooliques et monétaires et leurs arnaques. L’action n’arrive pas, les descriptions n’ont rien de dickensien, l’intrigue du tableau dévie sur la vie du personnage principal et ne sert finalement que de prétexte sub-narratif, nous laissant ainsi avec le destin brisé de Theo suite au décès de sa mère. BASTA !
La fin quant à elle est déprimante, je suis allée y faire un tour : la résolution du devenir du tableau est d’une simplicité tellement naïve et logique qu’il y a de quoi se dire, après 750 pages : « Tout ça pour ça ?? ». Ce serait donc cela, le « thrilling suspense » annoncé en quatrième de couverture ? Quelle perte de temps, et surtout quelle déception.
A ceux qui avanceraient l’argument que je ne suis pas allée assez loin pour l’apprécier, je répondrais à la question posée plus haut : non, ce n’est pas normal d’attendre 400 pages voire plus qu’il se passe quelque chose. Cela signifie tout simplement que la moitié du livre ne sert à rien, sans compter que la fin se révèle fortement insatisfaisante.
« Plus c’est gros » ne veut pas dire « mieux c’est ». « Plus c’est rare » ne veut pas dire « mieux c’est ». Et ce n’est pas parce que 10 000 fans ont dit que c’était bien, que « c’est bien ». Point.
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