2014-01-01 11:03
Le métamorphe grognon et ultra dominant, la jeune femme au caractère bien trempé mais qui souffre d’une tare génétique, tout ceci peut sembler de prime abord bien peu original. Mais est-il aisé de faire quelque chose d’original maintenant alors que le marché déborde de ce type de romans ? Ce qui compte finalement, c’est le rendu final, c’est si l’ouvrage va nous entraîner dans sa course folle ou non, c’est si on va avoir envie de lire la suite ou non. Pour moi, avec la meute du Phénix, ce fut le cas. Même si ma course n’a jamais été angoissante, elle a été tantôt haletante, tantôt émouvante, mais surtout, toujours régulière, sans véritable point faible. Lu en une journée à peine, j’ai eu du mal à le lâcher tant mes foulées m’ont semblé naturelles et n’ont rencontré aucun obstacle pouvant gâcher mon plaisir. Trey est le stéréotype du mâle dominant à qui l’on mettrait des claques mais qui sait nous attendrir ; Taryn est loin d’être une jeune femme fragile, ses réparties sanglantes (les échanges avec la grand-mère ou avec les autres membres de la meutes sont parfois hilarants !) et son caractère rebelle en ont fait un personnage addictif. Pas vraiment de surprise quant à leur histoire d’amour, mais honnêtement, cela n’a pas d’importance. Pas une seule fois l’ennui n’a interrompu ma course, pas une seule fois j’ai eu envie de sauter des passages. Comme beaucoup l’on dit, il s’agit davantage d’une romance que d’une aventure réelle chez les métamorphes - même si les luttes de clans sont bien pensées -, mais c’est une romance efficace dans laquelle même les personnages secondaires sont bien esquissés. L’auteur maîtrise son sujet, c’est indéniable. Résultat de ma course, une fois leurs aventures terminées, je suis vite allée jeter un coup d’œil sur internet pour le tome 2, et malheureusement, il ne sort qu’en janvier. Mais c’est bon signe, non ?