L'alchimiste

Nous suivons Santiago, berger andalou, dans son voyage à la recherche d’un trésor enfoui au pied des Pyramides. C’est dans un de ses rêves, qu’il a fait à plusieurs reprises, que Santiago voit son trésor avec les Pyramides. Dans son périple, il va rencontrer de nombreux personnage, une gitane, un roi, un marchand de cristaux, un anglais, et enfin l’alchimiste... Des personnages qui vont plus ou moins l’aider dans son voyage jusqu’au Pyramides. Un beau voyage avec de belles descriptions, ce qui m’a le plus marqué c’est la traversée du désert, avec des descriptions qui rendent le désert vivant. Un voyage enrichissant par ce qu’il apporte au jeune berger, et aussi à nous par la même occasion, mentalement.
Ce livre peut paraitre assez particulier, car le narrateur est externe à l’histoire, et les personnages sont très rarement nommé par leurs prénoms, mais par ce qu’ils sont, ou ce qu’ils ou font, comme la gitane, le marchand de cristaux, ou encore l’anglais... à aucun moment leur nom n’est cité. D’ailleurs la seule et unique fois où le nom du berger est cité, est au début du roman, ensuite il est nommé le jeune berger... Une particularité qui ne m’a pas gêné, au contraire j’ai aimé cette originalité.
En terminant ce livre, je comprend pourquoi on en parle comme un conte philosophique, car je me suis posée plein de questions sur moi-même, sur la vie que je mène. Est ce j’écoute ce que souhaite mon cœur ? Est ce que je suis mes rêves ? Est ce qu’au jour d’aujourd’hui, je suis contente de qui m’est arrivée ? Ou est ce que j’ai des regrets ?

On peut voir ça comme une fable, comme un conte. C’est plein de paroles positives sur la vie, ça ressemble même parfois à un livre de développement personnel.
C’est une mine d’or pour les tatoueurs, les administrateurs de pages zen sur Facebook et les imprimeurs de posters avec des photos de chatons.
Ça fait un peu thérapie avec un petit côté prêche dans la construction limite biblique des phrases.
On est donc à mi-chemin entre la révélation religieuse et le gros trip sous acide (non parce que, si on veut être un brin pragmatique, pour parler au vent faut déjà en tenir une bonne), entre l’évangile et le coach de vie...
À partir de là, je m’interroge :
Arnaque à base de conneries New Age ? Braquage littéraire ? Imposture intellectuelle ? Enfilage de perles ? Delirium tremens ? Récit hallucinogène et hallucinatoire ? Ou véritable quête initiatique à portée philosophique ?
(…)