Un bon
space opera, mais j’ai trouvé qu’il y avait trop d’inspiration des grands classique du genre. Avec moins de “reprise” cela aurait pu être de simples clins d’oeil et en faire un livre plus original.
- L’IA s’appelle ALLE, bizarrement je l’ai rapproché de H.A.L. de 2001
- Les deux lois de l’IA...
- La planète centrale de l’Alliance est entièrement recouverte de bâtiments, j’y ai vu Trantor, planète centrale de Fondation
- A propos de l’Alliance qui se bat contre le méchant Empire... Starwars ?
- A la poursuite des Slans de Alfred E. Van Vogt où le héros est jeune, orphelin, bourré de talents psy, seul contre tous et gagne grâce à ses avancées technologiques
- Révolte sur la lune de R.A. Heinlein où l’IA fait gagner les héros grâce à sa maîtrise de l’information et au piratage des communications adverses
Attention, je ne dis pas, loin de là, que ce livre est un plagiat. Il y a plein d’éléments originaux que je ne dévoilerais pas ici. C’est vrai que le
space opera a été pas mal usé, et il est difficile de ne pas repasser par les mêmes chemins. La narration est également prenante, même si, à mon avis, il y a trop de tournures canadiennes.
Ce qui m’a manqué aussi, c’est le manque d’informations “techniques” : la structure des relations entre les mondes est abordée à travers la “Convention de Navida”, mais j’aurais aimé en savoir plus. La problématique des déplacements entre les mondes arrive beaucoup trop tard à mon sens. Par contre sur les communications rien n’ai dit : comment est-il possible d’avoir un “internet”, global, rapide, à l’échelle de l’univers ?
La fin... je ne la dévoilerais pas !
Si ce n’est pour dire qu’elle m’a plu, même si je l’avais anticipé. De plus pour un premier tome, la fin est propre, autosuffisante. L’ouverture vers la suite du cycle est évidente, mais l’auteur ne nous abandonne pas, frustré, au milieu d’une histoire.
En résumé : un bon livre de SF pour les amateurs du
space opera. Lisez-le pour vous faire votre opinion !