2013-06-25 14:54
L’auteur a construit son récit de telle façon que les neuf témoignages/confessions se suivent les uns à la suite des autres. Mais surtout, ils nous en apprennent davantage au fur et à mesure. Retranscrit comme le récit d’une interview (qui ressemble à une confession puisqu’il n’y a aucune question), nous lisons d’abord ces pages (plus ou moins longues) dans laquelle la personne interrogée nous raconte ce qu’elle sait du mort, ses liens avec lui et ce qu’elle pense de sa disparition. Ensuite, nous avons le droit, telle une plongée dans le passé, à quelques moments volés qui souvent illustrent les pages précédentes. On tourne les pages au rythme des amours et des contrariétés de nos protagonistes.
Là où l’auteur a excellé, c’est dans la manière de donner différents points du vue d’une même personne, des points de vue qui parfois sont divergents mais qui permettent de visualiser Pumuky de par les points communs. Un assortiment de souvenirs qui permettent d’obtenir le vrai Pumuky ; et alors, le titre originel du roman prend tout son sens : Lo verdadero es un momento de lo falso (que l’on peut traduire par “Ce qui est vrai est un moment du faux”). Mais la question que l’on se pose c’est comment est mort Pumuky ? Meurtre ou suicide ? Il faut vraiment lire le roman jusqu’au bout pour avoir un réponse ; une fin qui d’ailleurs est assez mélancolique.
Blog: Les mots de Gwen