2013-06-25 15:09
Lorsque nous refermons le premier volet, Tatiana, les dernières lignes sont pour nous expliquer l’arrivée de notre héroïne à Ellis Island. Elle met son enfant au monde, auquel elle donne le prénom de baptême de son mari.
Ce roman est structuré différemment : il n’est pas écrit de façon chronologique, ce sont des moments du présent qui s’alternent avec le passé d’Alexandre. Si bien que l’on en apprend davantage sur celui-ci : comment il est arrivé en Union Soviétique, ses parents, sa première condamnation, … En fait, nous entrons dans le détail de choses qui n’ont été qu’évoquées dans Tatiana.
Ce deuxième volet est plus difficile à lire pour diverses raisons : tout d’abord, nous suivons le désespoir de Tatiana, ses tentatives pour refaire surface ; ensuite, nous marchons au côté d’Alexandre qui continue de se battre avant de se faire capturer pour trahison à deux niveaux (un soldat russe qui se rend est coupable de trahison mais aussi parce qu’il est américain) ; enfin, parce que les emprisonnements d’Alexandre, les tortures, sont assez horribles.
Moins épais que son prédécesseur, on ne tarde pas à le finir. Nous sommes avides de savoir si oui ou non, Alexandre et Tatiana vont enfin se retrouver. Et quand ils y parviennent, on est curieux de connaître leur plan d’évasion. Mais aussi émus de leur retrouvaille. Leur amour, toujours aussi fort, voire renforcé, n’en est que plus beau.
A la fin, nous les laissons libres de retourner aux Etats-Unis. A suivre…
Blog: Les mots de Gwen