Une adolescence américaine
2013
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« J’ai grandi sans beaucoup d’illusions. Nous étions raisonnables, réalistes, prosaïques, sans romantisme, nous avions conscience des problèmes sociaux et étions politisés. Les Kennedy étaient les héros de nos contes de fées, l’intégration, la conquête de l’espace et la Bombe les trames de nos premières années scolaires… »
Lorsqu’elle témoigne ainsi sur sa génération, au tout début des années 1970, Joyce Maynard a dix-huit ans. Un article publié dans le New York Times lui avait valu des tonnes de courrier et l’attention de beaucoup, dont celle d’une légende de la littérature, J.D. Salinger, de trente-cinq ans son aîné.
Paru un an plus tard, Une adolescence américaine en est la conséquence et la suite. À la fois mémoire, histoire culturelle, et critique sociale, cette série de courts essais établit, avec un étrange mélange de maturité et de fraîcheur, la chronique d’une adolescence américaine durant cette période charnière. Avec la crise de Cuba, la guerre du Vietnam, Pete Seeger, Joan Baez, Woodstock, les fleurs dans les cheveux, le Watergate, la minijupe, l’herbe. La très jeune auteure se fait aussi l’expert, avec une autorité parfois désarmante encore qu’irrésistible, des problèmes de son âge : l’anorexie, la minceur et le paraître, le rapport entre les sexes, les premières sorties, le Prince charmant boutonneux et la vierge aux pieds plats. Nous donnant, au final, un texte intemporel qui connut à sa parution un succès prodigieux.