Et pire, si affinités...
1999
6 h
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Le commissaire Marion, que nous avons connue plutôt délurée, se rangerait-elle ? Nous la retrouvons dans une petite maison en périphérie de ville, avec une chambre d’enfant car elle a adopté la petite Nina, à qui elle avait promis dans une précédente enquête de venir la tirer un jour de l’orphelinat. Mieux, jetant aux orties sa devise “jamais dans le service”, elle est tombée amoureuse d’un nouvel inspecteur, Léo Lunis, et l’a installé chez elle.
Mais Marion n’est pas si rangée qu’il y paraît. D’abord, Nina ne lui est confiée qu’à titre provisoire, avec réticence même, par la Ddass : cette femme flic célibataire, est-ce vraiment un bon environnement pour une enfant déjà traumatisée par la mort de ses parents ? Marion est sous surveillance. D’autre part, Léo, aussi attentionné soit-il, est parfois sombre, se confie peu ou pas, semble s’acharner à vivre dans l’instant présent, noie parfois ses humeurs dans l’alcool. Enfin, un autre homme l’attire irrésistiblement : elle ne l’aime pas, il n’est même pas vraiment beau, mais elle ne peut pas s’empêcher d’avoir envie de lui.
Sa nouvelle enquête vient ébranler cet équilibre instable. Deux viols, un meurtre, et la sensation oppressante d’être observée, des coups de fil anonyme où une respiration hachée la met mal à l’aise. Et quand une nouvelle victime violée lui confie qu’elle a cru reconnaître Léo dans son agresseur, quand Léo refuse de s’expliquer, se braque, oscille entre agressivité et déclarations d’amour, sa vie bascule.