2013-10-25 12:08
L’histoire de déroule sur la période de Janvier 1976 à Janvier 1979. Le livre est découpé en quatre parties, chaque partie correspondant à une période de temps donnée, mai aussi à une évolution de l’histoire. Robert Neville est seul. En tout cas le seul être humain qu’il connaisse... Tous les soirs, il doit se barricader dans sa maison, car “ils” rôdent, l’appellent et l’exhortent à sortir... Oui mais voilà Neville ne tient pas à servir de repas. Tout le roman est axé sur ce personnage, un grand blond aux yeux bleus (loin du personnage de Will Smith en effet lol ), seul survivant à sa connaissance, dans un monde voué au chaos et peuplé de vampires. Le personnage de Néville est très très développé (heureusement d’ailleurs vu qu’il est quasi tout seul) et c’est son évolution, ses états d’âme et sa quête de survie que nous suivons au long de ce roman. L’histoire ne tourne pas particulièrement autour de la violence, ou de batailles entre lui et les vampires, elle est plutôt vouée à ce dernier homme. Elle est émouvante, prend les tripes, et le personnage, loin du super-héros passe par tous les stades possibles dans sa tête. Première partie : Démarrage sur les chapeaux de roue avec un Robert Neville, seul dans sa maison, après le décès de sa fille et de sa femme, il y a quelques mois de cela... Et “ils” rôdent autour de sa maison, chaque nuit, sans relâche, “ils” hurlent à sa porte pour le faire sortir. “Ils”... les vampires bien sûr, mais au premier stade de la légende : morts-vivants assoiffés de sang, ils craignent la lumière du jour, l’ail, les pieux, et ne sont pas sexy pour deux sous (eh oui, c’était longtemps avant la naissance de Twilight!). Ce qui ressort le plus de cette première partie est l’impuissance et la colère de Neville, qui essaie de survivre malgré tout. Pourtant à quoi bon survivre? il se le demande chaque jour. Comme je vous le disais, Néville est loin des super-héros, il est simplement... humain et réagit comme tel : il essaie d’oublier toutes ces horreurs dans la boisson, est en proie au désespoir, à la colère mais aussi à des pulsions sexuelles qu’il a du mal à réprimer... difficile d’être un homme quand les seules femmes que vous côtoyez sont des buveuses de sang... L’auteur nous fait rentrer dans la peau de Neville et nous permet de comprendre à merveille son état d’esprit. Dans la deuxième partie, Neville nous entraîne plus dans ses souvenirs, nous ramenant au commencement de tout ça. Souvenirs qui apparaissent parfois bien malgré lui lorsqu’il repense à sa fille et sa femme bien aimées. Mais aussi parce que dans cette partie, un évènement majeur (il a bien failli y rester) le secoue un peu et il cherche. La cause de tout cela, la solution. Et il se plonge alors aussi bien dans les livre que dans ses souvenirs... Comment tout cela a commencé? Quels indices retenir? Pourtant malgré de belles avancées, beaucoup de choses restent (et resteront) obscures... Toujours un personnage profond, humain, avec ses forces et ses faiblesses, extrêmement bien travaillé par l’auteur. Des réactions cohérentes du survivant de la fin du genre humain. Neville va traverser beaucoup d’épreuves, fera face au désespoir mais aussi à l’espoir (quand il croisera un chien VIVANT, et non vampirisé, seul être vivant aperçu depuis environ 8 mois...), sera en proie à des accès de démence suite à quelques cuites phénoménales... Malgré tout cela il continuera de chercher à survivre. Les choses prendront une tournure inattendue et je vous laisse continuer ce récit sans vous en dévoiler plus, car tout cela est bien ficelé, avec des rebondissements inattendus et une fin pour le moins... surprenante. Une chose est sûre... Robert Neville est une Légende. NOTE : ne confondez pas le film et le roman qui n’ont pas forcément le même fil directeur.
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