Paradise

Voilà bien longtemps que je suis intriguée par la plume de Simone Elkeles, tant de fois louée sur la blogosphère. J’avais donc hâte de lire ses livres dont je lisais tant de bien. Et j’ai décidé de commencer par celui-ci car le résumé me semblait très prometteur. Et au final, j’ai été très déçue! Nan, je plaisante! Oui, je sais, j’ai un humour décapant! En réalité, j’ai adoré et ce fût un coup de coeur!  Cette histoire m’a emportée, touchée et j’ai déjà lu la suite que j’ai aussi beaucoup aimé même si je ne la placerais pas dans mes coups de cœur cette fois.  L’auteur a réussi à réunir tout ce que j’aime dans un Young Adult ou dans toute autre histoire d’amour. J’aime quand les auteurs prennent des risques et sortent des sentiers battus, quand ils n’hésitent pas à mettre des obstacles et que rien n’est joué d’avance. Et c’est le cas ici. Pas la peine que je vous résume l’histoire, le résumé est largement suffisant.
Au-delà de l’histoire, ce sont les personnages qui sont le point fort de ce roman. En alternant entre deux points de vue, l’auteur permet à ses lecteurs de découvrir, d’apprécier et de s’attacher aux deux personnages principaux. Et pour ma part, je me suis beaucoup attaché à eux, même à Caleb et ce dès le début, malgré mes premières réticences envers ce personnage.
Caleb et Maggie sont deux êtres blessés depuis l’accident alors qu’auparavant ils avaient tout pour réussir et être heureux. Ce seul évènement va changer leur vie à jamais et bizarrement, pas forcément que dans un sens négatif.
On comprend, petit à petit, pourquoi ils vont finir par se rattacher l’un à l’autre et leur histoire évolue tout au long du livre, doucement mais sûrement.
L’auteur ne dévoile pas ses cartes immédiatement mais distille les informations au fur et à mesure jusqu’à la révélation des circonstances exactes de l’accident.  Concernant le style de l’auteur, inutile de dire que ça se lit facilement et vite. C’est fluide et l’alternance entre les personnages est agréable et renforce le côté rapide de la lecture.
Grâce à sa plume, Simone Elkeles m’a totalement embarqué à Paradise et j’avais du mal à lâcher ce livre tant cette histoire m’a emporté. En résumé, Paradise est du Young Adult et une romance comme je les aime. Je préfère largement ce genre d’histoire à certaines romances complètement superficielles mais de plus en plus courante. Ni trop gnangnan, ni trop sérieux, ce Young Adult est parfait et je viens de découvrir un auteur coup de coeur. Ce livre mérite son succès et si vous ne connaissez pas encore Simone Elkeles, réparez vite cette erreur!

Je découvre la plume de Simone Elkeles et j’adhère complètement. C’est fluide, simple, efficace. Un univers quasi réel par de simples mots posés sur de simples faits mais racontés d’une telle façon qu’on n’en ressort pas indifférent.

Ce livre est réellement prenant notamment car si on est honnête envers nous même, on admettra qu’on aurait pu se retrouver à la place de Caleb ou de Maggie. Je pense que ce livre devrait être lu par tous les lycéens afin qu’ils comprennent les réels dangers de l’alcool et les conséquences que cela pourraient avoir. On s’attache énormément aux deux personnages principaux, tandis que très peu de personnages secondaires sont intéressants : je regrette surtout que Leah, la soeur jumelle de Caleb, ne soit pas plus présente. Caleb est un jeune homme torturé mais pas pour les raisons qu’on pourrait croire : on apprend grâce à Maggie qu’il n’est plus le jeune homme d’avant et on s’en rend compte en voyant qui était ses meilleurs amis et sa petite amie avant l’accident. Maggie est vraiment touchante et on souhaite réellement qu’elle surmonte son accident. Les premières fois où ils se revoient tous les deux après l’accident sont vraiment douloureuses pour l’un comme l’autre. On souhaite tout au long des pages qu’ils arrivent à s’en sortir, et étonnamment la solution passera par l’amour. Toutefois, j’ai pas aimé la fin qui est une fin ouverte et j’espère que la suite sortira rapidement : j’y peux rien, j’aime lorsque les personnes qui s’aiment, restent ensemble.