Ludivine
1947
6½ h
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Les seize ans frondeurs de Ludivine Peyrissac ne sont pas décidés à baisser pavillon devant qui que ce soit, et M. Frédéric Vernet, le maître du domaine de Mogador, que tout Tarascon proclame un beau parti l’agace par son air moqueur. Elle s’en cache d’autant moins qu’elle a une fortune suffisante pour vivre à sa guise, et aucune envie de se mettre au cou le carcan du mariage. Cette indépendance d’esprit, ces façons de « pouliche sauvage », séduisent Frédéric. Quant à Ludivine, le revoir suffira pour que son imagination, puis son cœur, en soient occupés. Date est donc prise pour les noces. Accueillie à bras ouverts dans le clan des Vernet, et d’abord par sa belle-mère, Julia, heureuse d’avoir en face de soi une bru pourvue de caractère, Ludivine n’est encore qu’une jolie couventine, coquette, et avide d’engranger toutes les joies de la vie, prête à sortir ses griffes pour assurer sa souveraineté et son bonheur. Est-ce là ce qu’attend d’elle Frédéric ? L’existence à Mogador va se charger de remodeler Ludivine, sans, cependant, modifier le fond de sa nature possessive ? et c’est ce qui donne son intensité dramatique à ce volume, le troisième de la chronique des Gens de Mogador, grands propriétaires terriens du Midi.