2014-06-12 19:50
Voilà, la fin de la trilogie. Je ne pense pas tenir longtemps avant de craquer et de commander le premier tome de la série suivante. J’ai mis un peu plus de temps pour lire ce tome car je devais tout d’abord aller en cours. Je ne voulais pas non plus que les aventures de Phèdre soient finies. J’avais également lu une critique n’appréciant pas sa disparition d’humanité, ce qui m’a fait craindre le pire pour la fin. Je suis heureusement en désaccord avec cette personne, Phèdre reste elle-même et ne perd ni humanité, ni une partie de son identité. On peut dire d’une certaine manière que ces trois tomes présentent trois temps de la vie de Phèdre, l’enfance, l’adolescence pour le premier, la vie de femme pour le deuxième et la vie de mère pour le troisième. Nous retrouvons Phèdre dix ans après la fin du second tome. Nous pouvons donc croire qu’elle a continué à chercher une issue pour Hyacinthe ainsi que le lieu où se cache le fils de Mélissande. Cette nouvelle quête tournera autour de ces deux sujets. De terrifiantes aventures attendent de nouveaux notre couple préféré de protagonistes, avec des personnages secondaires toujours aussi attachants. Le chemin qui ne devait prendre que quelques mois est bien entendu, plus difficile que prévu et les embûches innombrables. Nous allons encore plus loin dans un monde de noirceur, avec une métaphore à peine dissimulée de pays musulmans intégristes. Un monde vraiment dangereux et mortel. J’ai bien aimé le dénouement de cette première épreuve avec la participation générale. Je suis cependant un peu déçue de la géographie de ce monde allant jusqu’à l’île au bout de la botte de l’Italie et des noms d’animaux à peine différents de ceux existants dans notre monde. Que la faune ressemble à la notre, très bien, mais qu’elle ait au moins des noms différents ! Voilà pour mon petit bémol. Le style et le rythme sont toujours parfaits et nous nous laissons une fois de plus entraîner. Le chemin ne sera pas facile mais de l’endurance et de l’entêtement peuvent mener très loin. Un épilogue à cette vie pleine d’aventure de Phèdre et une fin qui sonne juste. Une bonne conclusion, la seconde trilogie nous attend ! Je dois avouer n’avoir compris que la ressemblance frappante entre le monde de Jacqueline Carey et l’Europe était voulue. Vous me direz, autant de ressemblance inconsciente serait dommage, donc oui, Je trouve tout de même que ça n’apporte pas grand-chose u récit. Cela m’a même agacée à certains moment. Terre d’Ange se trouve en France, La Skaldie en Allemagne etc. Bien que je comprenne pourquoi les Français soient décrient pour très beaux et talentueux, je ne vois aucune raison pour laquelle ils soient réputer prétentieux… hi, hi, hi