La Princesse des glaces

L’histoire commence sur le pseudo suicide d’Alexandra Wijkner, amie d’enfance de l’héroïne du roman, Erika. S’en suit une enquête très bien ficelée pour résoudre ce meurtre. Ainsi, secret de famille, abus de pouvoir et meurtres assez étranges sont de la partie.
Il y a beaucoup de romance, trop à mon goût même. Et c’est ce qui m’a agacé car d’une je l’ai trouvé trop présente dans l’histoire et de deux, on n’est qu’au premier tome, je me demande bien qu’est ce qui va se passer par la suite.
De plus, l’auteure nous décrit tout et n’importe quoi. Je me suis perdue dans des longues descriptions soit de paysages, soit de pensées de personnages. Il m’est même arrivé de sauter des passages, et cela n’a pas du tout entachée ma lecture, pour vous dire ! Les deux protagonistes sont très bien travaillés. J’ai beaucoup aimé leur passé, qui malgré leurs souffrances, devient une force pour avancer. En soit, tous les personnages du livre sont bien travaillés. J’y est vraiment cru. L’auteure sait nous happer dans son univers. Malheureusement, il y a trop de personnages à mon goût. On est à chaque fois dans leur tête. Le point de vue narratif est omniscient, d’habitude cela ne me gène pas mais quand il l’est pour tous les personnages, et surtout si il y en a une tripotée, là ça me dérange. Malgré tous les points négatifs, pour moi, il y a quand même des points à soulignés. J’ai beaucoup aimé l’enquête en elle-même. Je voulais absolument savoir qui et pourquoi avait-on assassiné Alexandra, c’est ça qui m’a chagriné dans ce livre. C’est que j’ai trouvé que l’enquête est reléguée au second plan et que c’est plutôt le quotidien des personnages en deuil qui est plus souligné.
Le décor est hivernal, on est en Suède et du coup ça rajoute un certain charme à l’histoire que j’ai bien apprécié. Bon vous l’auriez compris, ce livre me laisse sur une grosse déception. J’ai lutté pour le terminer, et je suis frustré de ne pas avoir apprécier autant ma lecture que j’aurais aimé. Mais je me dis que c’est le premier tome et que c’est donc une mise en place des personnages, je me laisserais tenté par la suite.
Je conseille ce livre pour ceux qui ne sont pas trop friand du genre Policier, qui les grandes descriptions ne font pas peur et les secrets de famille lourds à porter.

En 2 semaines, 2 personnes m’ont parlé des romans de Camilla Läckberg en terme élogieux, du coup je me suis précipitée dessus à la bibliothèque (surtout que tous les livres notés grâce à tous les super blogs que je suis ne sont pas en rayon chez moi, j’ai donc vraiment galéré pour trouver mon bonheur hier....). 
La couverture du roman m’a fait penser à Millenium, l’auteur est suédoise aussi, mais la comparaison avec la trilogie de Stieg Larsson. Rien à voir avec les personnages torturés et l’univers glauque de Millenium (que j’avais adoré au demeurant), mais ce roman policier est un très agréable découverte.
D’une certaine façon, j’ai un peu retrouvé l’univers de Broadchurch, un petit village côtier, des secrets qui émergent au fur et à mesure de l’histoire, des personnages qui se connaissent tous depuis longtemps...
Pourtant, on n’est pas dans le même huis-clos que Broadchurch, les protagonistes ne sont pas tous restés dans leur village natal, et il n’y a pas d’enquêteur venu d’ailleurs pour résoudre l’enquête tout en affrontant ses démons. Ici, l’enquête est menée en partie par la police, et plus particulièrement par Patrik Hedström, d’un côté, et en parallèle par Erica, qui se retrouve plongée dans l’histoire bien malgré elle au départ, mais qui va en profiter pour trouver l’inspiration qui lui manque. D’après ce que m’avait dit mon collègue qui m’a recommandé les romans de Camilla Läckberg, le premier n’est pas le meilleur, mais plutôt la mise en place des personnages, mais je dois avouer que ce livre m’a bien plu. L’histoire est bien ficelée, même si pour une fois j’ai réussi à comprendre certains éléments avant qu’ils ne soient révélés dans le roman (et pourtant je ne suis pas une championne), je pense que l’écriture donne envie de comprendre ce qui s’est passé, que les révélations successives incitent à réfléchir pour trouver la solution (ce que je n’ai pas réussi à faire...).  Mon collègue m’avait aussi dit qu’on comparait l’héroïne à un mélange de Lisbeth Salander et de Bridget Jones, je n’ai pas vraiment eu cette impression là (lui non plus), à part la référence à la culotte gainée du premier rendez-vous ;-) Mais j’ai trouvé attachante cette femme, son lien avec sa soeur et celui qu’elle avait avec sa mère, et son lien avec la victime, qui est resté comme une épine de son passé qui se résoudra au fil de l’enquête. Au final, très bon moment de lecture, un roman policier que j’ai vraiment pris plaisir à lire, j’ai hâte de récupérer les suivants!