Le blog de NousLisons.fr(Catégorie Service de Presse)

Ce livre, à la limite du genre policier, nous immerge dans les pensées et les réflexions d’un meurtrier pendant toute la durée d’un long délibéré. Il a tué certes, mais pour quelle raison ? Ce procès sera-t-il un jugement des faits ou un jugement de principe pour appliquer la loi à la lettre et éviter toute jurisprudence et tout risque d’imitation. L’auteur nous livre à rebours l’histoire de ce meurtre et de ce procès. Il en profite pour réfléchir sur la peine de mort, les risques de la prison et son utilité, les moyens légaux possibles pour punir les crimes pédophiles. Il s’appui également sur des grands procès français pour mettre en exergue les dysfonctionnement possible de la justice française et plus particulièrement des cours d’assises.  Le ressenti de l’accusé pendant le délibéré est bien rendu. Même si ce n’est pas vraiment un policier, nous avons ici un livre riche en réflexion, dont la fin, c’est à dire le moment du rendu du jugement pourra surprendre plus d’un lecteur. Mais pouvait-il en être autrement ?

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Franco Di Mare nous plonge au sein de la Mafia dans une Naples intemporelle, belle et ténébreuse. Ce récit, comme cette ville, est surpeuplé et grouille de vie. Le foisonnement de personnages, de lieux, avec d’innombrables noms à consonances italiennes, et de périodes, rend ce livre riche, perturbant et un peu difficile à lire. Mais le miracle finit par avoir lieu et tout se ré-assemble harmonieusement.
Tout ceci, rehaussé par la double vie que mène notre héros malgré lui rend cette lecture prenante même si l’on risque de se perdre dans cette profusion napolitaine.

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Un drôle de policier avec un début étrange. Je ne savais pas si le narrateur était un policier ou un truand. La situation se décante assez vite, c’est bien un policier, qui plus est un flic désabusé qui se pose beaucoup de questions. Situé à Santiago, ce policier ne nous épargne pas bien entendu les liens avec la drogue. Et à force de naviguer dans le flou, notre inspecteur préféré va avoir droit à une enquête interne. Le rythme aussi est étrange, des chapitres courts le rendent rapide, mais le flic se cherche beaucoup, ce qui induit une lenteur. Le tout est très agréable à lire. Et question : le personnage va-t-il s’en sortir ?

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Bernhard Jaumann se penche, 20 ans après, sur l’assassinat de Anton Lubowsky, événement clef dans la fondation de la Namibie. Pourquoi les coupables présumés n’avaient pas été jugés ?
Avec son inspectrice de la police de Windhoek, l’auteur suit les pistes laissées par un vengeur imaginaire pour essayer de comprendre. Il dénonce également le sexisme et le racisme de ce pays issu de l’apartheid.
Cette enquête est prenante malgré sa complexité. Les inserts occasionnels des pensées/dépositions de personnages clefs contribuent à son intérêt. Pour clarifier le roman, l’auteur, en épilogue, fait le point sur la partie réelle et imaginaire.

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Avec Rue des Fleurs Muettes, Manou Fuentes nous propose un policier séduisant, loin des crimes sordides et sanglants qui malheureusement deviennent la tendance du genre. Au contraire elle oriente sa narration vers les conséquences des actes plus que vers l’enquête elle-même. Elle l’accentue en brossant un tableau intéressant de la prostitution. Ses personnages sont bien approfondis, variés, et leurs forces et faiblesses ne sont par forcément là où nous pourrions les attendre. Merci aux éditions Hélène Jacob pour cette découverte.

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