J'ai survécu au débarquement
2012
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On ne guérit jamais de la guerre. On n’accepte pas d’y avoir tant souffert et on ne se sent guère plus soulagé d’y avoir survécu. On se prétend simplement chanceux. Une chose est sûre, c’est qu’une fois démobilisé, il faudra faire preuve de résilience pour le reste de sa vie. Bien des anciens combattants blessés dans leur coeur et leur corps ont tenté et tentent toujours d’oublier ces jours sombres où ils ont traversé rien de moins que l’enfer. Pourtant, lui-même protagoniste de la Seconde Guerre mondiale, Germain Nault veut se souvenir, afin que les sacrifices de ses frères d’armes n’aient pas été vains. Cet ancien militaire désire offrir ses réminiscences à la mémoire collective pour que son histoire ne s’éteigne pas avec lui, comme c’est le cas de trop d’anciens combattants. Par son témoignage, il révèle et célèbre le courage de ses pairs dans leur contribution à l’une des plus grandes guerres de l’histoire. Dans ce récit captivant, Germain Nault relate son parcours au sein de l’Armée canadienne. Enrôlé volontairement en septembre 1941, il est envoyé en Angleterre après un entrainement des plus exigeants au camp de Valcartier, près de Québec. Après le tristement célèbre Débarquement de Normandie, il prend part aux différentes campagnes alliées, en support au Régiment de la Chaudière. Le Débarquement de Normandie... il l’a vu, il le voit encore: ses amis blessés, tués ou maltraités. Il dut pourtant poursuivre sa route afin de combattre jour après jour sur les routes de l’ouest de l’Europe, toutes souillées du sang de milliers de victimes militaires et civiles. Bien des traumatismes auraient pu briser cet homme à tout jamais. Il a pourtant survécu en regardant droit devant lui et en imaginant un avenir meilleur.