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Carrie de Stephen King
Date france :
2010.01.6
Editeur :
ISBN :
9782253096764

Carrie

2010
Lecture conseillée à partir de 16 ans (si l'âge conseillé ne vous semble pas correcte, vous pouvez le signaler avec le triangle jaune, à droite quand vous êtes connectés)
4½ h
D'après votre vitesse de lecture (15 000 mots à l'heure), il devrait vous falloir environ 4½ h pour lire ce livre.

Temps restant en fonction de l'avancement :

9 %32 %55 %77 %
4 h3 h2 h1 h
 
 
Carrie White, dix-sept ans, solitaire, timide et pas vraiment jolie, vit un calvaire : elle est victime du fanatisme religieux de sa mère et des moqueries incessantes de ses camarades de classe. Sans compter ce don, cet étrange pouvoir de déplacer les objets à distance, bien qu’elle le maîtrise encore avec difficulté... Un jour, cependant, la chance paraît lui sourire. Tommy Ross, le seul garçon qui semble la comprendre et l’aimer, l’invite au bal de printemps de l’école. Une marque d’attention qu’elle n’aurait jamais espérée, et peut-être même le signe d’un renouveau ! Loin d’être la souillon que tous fustigent, elle resplendit et se sent renaître à la vie. Mais c’est compter sans la mesquinerie des autres élèves. Cette invitation, trop belle pour être vraie, ne cache-t-elle pas un piège plus cruel encore que les autres ?

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Les commentaires :

 
Cela fait bien longtemps que j’ai lu ce livre mais j’en garde un excellant souvenir.
Malgré quelques passages que j’avais trouvé un brin difficile d’accès, ce livre annonce un auteur d’exception. Carrie est une jeune fille bouleversante et au cours du livre, je me souviens avoir pleuré et avoir été en colère aussi.
Les réactions des autres lycéens sont cruelles et démontre le manque de compréhension dont l’être humain peut faire preuve. Et puis, ce roman est très vite lu alors pour découvrir le maître du suspens, je crois que ce livre est idéal...
 
Ma première réaction après avoir fini ce livre est Oh my God ! Je suis bouleversée.
C’est le genre de livre qui vous prend aux tripes et dont vous vous souviendrez toute votre vie.
Et quand on est dans ce livre.
On est comme animé d’une curiosité morbide qui fait que c’est presque impossible de lâcher ce livre.
C’est assez flippant comme impression. Carrie c’est l’histoire de Carrie, jeune fille de 17 martyrisé depuis ça plus petite enfance par ses camarades. Comme je vous disais plus haut.
Ce livre vous prend vraiment aux tripes.
Et c’est vrai que j’ai pleuré de nombreuses fois.
Pourtant, je suis pas une grande sensible.
Mais voir cette jeune fille maltraitée par tout le monde, y compris sa mère.
Est-ce que vous vous rendez compte ???
SA MÈRE. L’histoire de Carrie est très triste.
Elevé par une mère célibataire violente dû à son fanatisme religieux.
Et des camarades de classes toujours plus cruels envers elle.
On peux comprendre qu’au bout d’un moment elle sature. Ce livre se découpe en 3 parties.
La première partie où l’on découvre la vie de Carrie.
La deuxième où la catastrophe débute.
Et la troisième “ce qu’ils sont devenus" Dans la première partie on découvre Carrie.
Sa vie, le fanatisme religieux de sa mère qui franchement, m’a un peu fait peur.
Les moqueries de ses camarades.
Et son invitation au bal de printemps.
Et c’est le seul moment dans le livre où l’on voit Carrie heureuse.
Elle confectionne sa robe, se coiffe et surtout va au bal avec le garçon populaire du lycée.
Quoi de mieux ??? Elle est couronnée reine du bal.
C’est vraiment la soirée magique pour Carrie.
Mais Chris, tellement méchante qui ne voit pas ça comme ça.
Et prépare un plan machiavélique. Et là commence la catastrophe.
Carrie pète littéralement un plomb.
Et arrivé à la fin du livre, je me demande si je comprends son geste, ou pas.
Le geste d’une jeune fille désespérer.
Et c’est vrai que ce passage m’a un peu dégouté.
Tout simplement à cause de ce massacre.
Parce qu’on peut vraiment parler d’un massacre. Il y a pas longtemps.
J’avais fait une chronique sur Bazaar.
Et dans le résumer on pouvaient lire " King ou l’art de rayer une ville de la carte par la seule force de la haine."
Et cette phrase est parfaitement adaptée à ce livre.
Rien que de repenser à ce livre je frissonne de partout Avec ce livre on se prend une grosse claque.
Un livre dont on se souviendra toute sa vie. Je me sens vraiment sadique de dire ça mais...
Oui en effet, j’ai beaucoup aimé ce livre.
Je comprends mieux pourquoi il est considéré comme un classique du King.
Totalement différent de Shining, mais dans le fond tellement proche.
 
Depuis longtemps j’entends parler de Carrie mais jamais je n’avais cherché à le lire, alors pour la sortie de la nouvelle adaptation, je me suis dit que c’était le moment. Malheureusement le livre est victime de son succès.  L’idée de base du roman est absolument géniale : une jeune fille martyrisée par ses camarades qui ne peut trouver le repos chez elle car maltraitée par sa mère. Comment Carrie a-t-elle pu tenir seize ans sans péter les plombs, c’est déjà ce que l’on pourrait se demander en premier lieu. Les pouvoirs télékinétiques de Carrie sont bien évidemment le centre du roman mais au-delà de cela, ce qui fait que le scénario est exceptionnel, c’est la patte du maître.   Il y a dans l’élaboration des livres ce qu’on appelle des portes scénaristiques. Quand un auteur en ouvre une (qu’il crée une intrigue ou un sujet avec un mystère), il se doit de le résoudre, c’est à dire de refermer la porte. Le grand talent réside dans le fait que King a ouvert une multitude de portes et les a (selon moi) toute refermées avec subtilité et brio. Un détail tout de fois : comme je l’ai dit, je connaissais Carrie pour en avoir beaucoup entendu parler à la télé, notamment dans un épisode de je ne sais quelle série policière qui détaillait le livre. J’ai été fascinée avant même de l’avoir lu et ai retrouvée cette fascination dès les premières pages du roman.  Malheureusement, les effets scénaristiques et ingénieux d’écriture de Stephen King ont complètement été cassés par le fait que je connaissais les grandes lignes de la fin. Ainsi s’explique que je dis le livre victime de son succès.  Ce qui fut une découverte grandiose est le talent de la mise en scène que possède King. L’auteur insère dans le récit des fragments d’articles et de romans que l’on sent et sait détachés de la trame narrative car étant postérieur à ce qui est narré. Cette astuce crée empressement, curiosité et suspense sur l’événement dont ils n’arrêtent pas de parler tous mais dont on ignore le sujet (pour ceux qui vivent dans une grotte et n’ont jamais entendu parler de Carrie). La façon dont Stephen King entre dans la tête de chacun de ses personnages est absolument fascinante. Il décrit le mal-être de Carrie et l’horreur de l’adolescence avec beaucoup de justesse, ce qui m’a bluffée. Un gros coup de cœur pour l’écriture de THE King. Je me répète mais il n’est pas étonnant que la pauvre Carrie soit dérangée dans sa tête. Pas vraiment attendrissante, Carrie est très gauche du fait de son éducation particulière mais le lecteur ne peut s’empêcher d’avoir pitié pour elle qui a commis une erreur en début de scolarité ce qui a suffit pour être le souffre-douleur à vie de ses camarades. Le plus horrible dans tout cela est que les élèves considèrent cela comme normal vu qu’il en toujours été ainsi.  Mais avec cette certaine pitié, j’ai aussi éprouvé comme la professeur de sport, cette exaspération (seulement au début) devant cette fille qui, à seize ans, n’est plus une enfant et devrait cesser de geindre et savoir un peu se débrouiller toute seule. Stephen King disait que la clé dans ses romans pour qu’il fasse ressentir des émotions est de faire en sorte de lier le personnage au lecteur. Avec le personnage de Carrie, je comprends parfaitement ce qu’il a voulu dire et j’admire une fois de plus le tour de force. Même si je comprends aussi pourquoi Carrie s’oppose à sa mère, je trouve que cela est trop soudain comme sortie de nul part. C’est le seul point dans l’évolution psychologique de l’héroïne qui me gène. Les autres personnages sont beaucoup moins intéressants mais sont chacun des types humains dont la majorité sont les pires. L’adolescence est un passage ingrat et cruel, une chose que démontre King avec application. Avec la mère de Carrie, il s’attaque au fanatisme et l’extrémisme religion qui sont pire que tout ce que l’on aurait pu imaginer.  En somme, un très bon roman, même lorsque l’on sait déjà la fin, qui doit atteindre la perfection quand on ne le connait absolument pas. A lire absolument ne serait-ce que pour l’auteur mais surtout parce que c’est un classique
 
Mon deuxième Stephen King, et je dois avouer que j’ai largement préféré celui-ci, bien que j’avais déjà beaucoup aimé Simetierre. Carrie n’est pas une lecture que j’oublierai de si tôt : j’ai eu affaire à bien plus qu’un livre d’horreur, un livre psychologique unique en son genre qui met en scène des personnages complexes et profondément humains. Parlons tout d’abord de l’histoire : elle est devenue culte, surtout à la suite de son adaptation cinématographique par Brian de Parma en 1976 : une ado mal dans sa peau et persécuté qui se venge de ses bourreaux grâce à ses pouvoirs dévastateurs à la suite d’une mauvaise blague de trop. Ce court roman se déroule sur quelques semaines, de “l’accident de la douche” au fameux Bal de Printemps. On a le point de vue de tous les personnages (omniscient, donc), entrecoupés de documents factices concernant “l’affaire Carrie White” : extraits de journaux, de livres, récits des survivants, etc . . . Ensuite les personnages, qui m’ont époustouflée : ils sont tous plus réalistes les uns que les autres, chacun ayant une psychologie bien à lui et profondément décrite par le narrateur. Leurs pensées sont parfois mises entre parenthèses au beau milieu d’une phrase, ce qui nous donne l’impression d’être dans leur tête. Carrie est l’anti-héroïne par excellence : ne vous attendez pas à l’apprécier. Ou vous aurez pitié d’elle, ou vous vous moquerez, comme les autres. C’est un exploit pour l’auteur d’avoir fait de ses lecteurs des tortionnaires de la pauvre Carrieta White. En lisant, je n’ai pu m’empêcher de penser “Carrie est trop bizarre, trop naïve. Elle craint” : et quant vient le bal, j’ai plus eu plus l’impression d’un simple massacre que d’une revanche, comme si il était normal que Carrie soit l’éternelle “tas de sindoux”.  La religion est très présente tout au long du roman ; Carrie est la fille d’une fanatique religieuse qui voit les règles comme un péché et les hommes comme des monstres. C’est la mère de Carrie qui m’a le plus dérangé, elle est odieuse avec sa fille et c’est dans ces moments où elle l’a maltraite qu’on ressent malgré tout la souffrance de la jeune fille et son besoin irrésistible de se déchaîner. On voit aussi sa transformation ; résignée et malheureuse au début, pleine d’espoir et de vie lorsque Tommy l’invite au bal et enfin le monstre blessé, sanguinaire et à moitié fou à la fin.
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