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Le Soir, Lilith de Philippe Pratx
Date france :
2014.01.17
Editeur :
ISBN :
9782343026763

Le Soir, Lilith

2014
4½ h
D'après votre vitesse de lecture (15 000 mots à l'heure), il devrait vous falloir environ 4½ h pour lire ce livre.

Temps restant en fonction de l'avancement :

9 %32 %55 %77 %
4 h3 h2 h1 h
 
 
23 novembre 1924. Lilith Hevesi, star hollywoodienne du cinéma muet, est retrouvée morte dans le château où elle s’est retirée au fin fond de la campagne hongroise. Quarante ans plus tard, alors que le narrateur, ancien ami, amant, mentor de l’actrice aux multiples visages, tente de dépoussiérer son passé, ses recherches sont perturbées par une femme qui éveille rapidement ses soupçons...
De faux airs de roman noir sous lesquels se dessine un portrait fantasmé, une autopsie poétique... Lilith est un fantôme qui arpente les différentes strates du temps dans des mondes aux frontières incertaines dont on ne cesse de gratter la pellicule inflammable.
Femme-enfant ou femme fatale, animal ou magicienne, elle coule de chaque mot sans qu’on puisse jamais la saisir. Sous le masque de l’enquête, les fragments – extraits de journal intime, de scénarios ou de coupures de presse – se heurtent sans jamais s’emboîter parfaitement, et finissent par s’assembler dans une tortueuse peinture expressionniste.

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Les commentaires :

 
Cela ne m’arrive pas souvent, mais je n’ai vraiment pas réussi à rentrer dans ce livre.
Il est question de la vie d’une actrice des années 20. La narration se fait sous la forme d’une succession de fragments de journaux intimes, scénarios de films, brouillons de biographies... Les fragments ne sont pas vraiment liés entre eux, peut-être par la mémoire de son biographe et ancien amant, mais ce n’est même pas sûr.
 Le problème ne vient pas de l’écriture en elle-même. Le livre est bien écrit, je n’ai pas vu de fautes ou de tournures étranges. C’est l’histoire, je n’y ai pas trouvé d’intérêt. Au 3/4, j’ai craqué et l’ai abandonné. J’ai horreur de ça, je me demande toujours si je ne suis pas passé à coté de quelque chose.
 
Folie. Ce terme définirait assez bien l’ensemble de cette œuvre. Folie de l’auteur, folie du narrateur, folie des personnages, et j’ajouterai folie du lecteur…
Tout d’abord j’aborderai ma chronique, une fois n’est pas coutume, par mon ressenti sur cette œuvre. Ce livre porte tout à son honneur le terme d’œuvre. Ce fut une lecture laborieuse dans le sens où il m’a fallu une certaine concentration que je n’ai plus l’habitude d’avoir… Bref, les moments de calme (c’est-à-dire quand il n’y avait personne à la maison, et surtout pas mes 3 démons) étaient des moments privilégiés pour découvrir ce livre. Si vous lisez juste pour lire, passez votre chemin ! Il vous faudra un peu plus pour vous plonger dans cet univers que certains ont qualifié de « faux airs de romans noirs ». Mais que cela ne vous décourage pas, car on s’attache à cet univers et lorsqu’on arrête la lecture, on ne pense qu’à la poursuivre encore un peu plus en espérant y faire une découverte révélatrice… L’auteur a une écriture bien particulière mêlant poésie, description intense, et apportant cette originalité folle aux pensées des personnages. Je n’ai jamais lu quelques écrits que ce soit qui puissent être comparable à cette œuvre !
Notre narrateur dont nous ne connaissons ni le nom ni le lieu de son habitation, écrit en 1964 la biographie d’une star du cinéma muet, Lilith Hevesi, connue à Hollywood sous le nom d’Eve Whiteland, et disparue bien trop tôt en 1924. Son rapport avec l’actrice m’a paru un peu flou mais, très vite, j’ai saisi à quel point il a aimé cette femme et ses excentricités au point de la vénérer dans ses écrits. Il sera interrogé régulièrement par une journaliste désirant écrire un article sur Lilith. Cette rencontre qui s’avèrera au départ très agaçante du point de vue du narrateur, prendra une autre dimension au fur et à mesure qu’on avance dans la lecture. Le narrateur qui, au début, m’a paru trop mièvre vis-à-vis de Lilith, prend plus de profondeur au fil de l’histoire. La journaliste qui me faisait un peu pitié, se révèlera double. Quant à Lilith, elle m’a surprise. Sa folie qu’on pourrait attribuer à sa dépendance à l’opium, m’a paru avoir un sens… et je me suis attachée à ce personnage. L’auteur présente son œuvre de façon très originale. Ainsi se mêleront plusieurs types d’écrits qui pourront amener le lecteur à une certaine perplexité.
Les scènes des années 20 n’ont pas toujours d’ordre chronologique ce qui peut perturber un peu le lecteur mais elles nous permettent de saisir certains aspects de Lilith que le narrateur, qui l’idolâtre, se refuse parfois de voir. Considérez cette lecture comme une sorte de puzzle dont il faut rassembler les pièces pour en admirer la splendeur dans sa totalité. Au début de cette chronique, je parlais de la folie dans ce roman. Personnellement, j’y ai vu différents degrés de folie suivant les personnages. Mais cette folie reste cohérente… Il est difficile d’en dire plus sans en dévoiler trop sur ce livre, car vous connaissez bien ma façon de penser concernant mes chroniques, mon seul objectif c’est de vous faire lire l’œuvre… Par conséquent, je préfère me taire sur le récit. Sachez juste une seule chose : Philippe Pratx s’y connaît en rebondissement puisque la fin, en elle-même, est surprenante !
Reves et Imagines
http://revesetimagines.canalblog.com/
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