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Le Tigre blanc de Aravind Adiga
Date france :
2008.09.11
Editeur :
ISBN :
9782283023327

Le Tigre blanc

2008
5 h
D'après votre vitesse de lecture (15 000 mots à l'heure), il devrait vous falloir environ 5 h pour lire ce livre.

Temps restant en fonction de l'avancement :

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Le tigre blanc, c’est Balram Halwai, ainsi remarqué par l’un de ses professeurs impressionné par son intelligence aussi rare que ce félin exceptionnel. Dans son Bihar natal miséreux, corrompu et violent, Balram est pourtant obligé d’interrompre ses études afin de travailler, comme son frère, dans le tea-shop du village. Mais il rêve surtout de quitter à jamais les rives noirâtres d’un Gange qui charrie les désespoirs de centaines de générations. La chance lui sourit enfin à Delhi où il est embauché comme chauffeur. Et tout en conduisant, en driver zélé, M. Ashok et Pinky Madam de centres commerciaux rutilants en banques avenantes, d’hôtels de luxe en restaurants à la mode, Balram Halwai est ébloui par les feux brillants de la Shining India du XXIe siècle, qui finit par avoir raison de son honnêteté. Car, de serviteur fidèle, Balram bascule dans le vol, le meurtre et pour finir… dans l’Entreprise… Roman obsédant écrit au scalpel et à même la chair du sous-continent, Le Tigre blanc, conte moderne, irrévérencieux, amoral mais profondément attachant de deux Indes, est l’œuvre du plus doué des jeunes auteurs indiens. Booker Prize 2008

Les commentaires :

 
Sous un prétexte épistolaire, Aravind Adiga décrit l’Inde avec un regard acerbe et réaliste : une Inde à deux vitesses, aux traditions de castes ancestrales mais déconnectées du monde et esclavagistes ; une Inde aux deux senteurs, celles des épices magiques qui font rêver et de la puanteur du Gange pollué et des excréments laissés aux abords des centres commerciaux rutilants ; une Inde corrompue dans toutes ses sphères qui méprise l’humain au profit de l’argent.
Aravind Adiga dresse un portrait anti-touristique, mais un portrait qu’il veut fidèle, loin des idéaux que l’on peut se faire chez les Occidentaux. Son personnage principal est fictif, mais ô combien plausible. Le constat est rude mais cash, il ne dissimule pas son pays derrière des écrans de fumée ou les photos hyper colorisées d’un Taj Mahal sous le soleil couchant. Il y a bien deux types de photos à prendre en Inde. Et finalement, Aravind Adiga ne fait que décrire les réalités de son pays, chose que de nombreux auteurs pourraient faire pour leur propre pays, la France ayant elle-même ses deux types de photographies à offrir au monde.
L’histoire de Balram est intéressante. La narration n’est pas florissante, mais on lit plus ce genre de livre pour leur côté découverte/dénonciation que pour la qualité littéraire (qui n’est toutefois pas à jeter à la poubelle non plus, il faut le préciser). Cette lecture est tout à fait révélatrice et peut-être choc pour qui idéalise ce royaume lointain. Surtout après la lecture d’un roman de Chitra Banerjee Divakaruni, qui, elle, nous offre beaucoup plus cette vision occidentale magique, colorée et épicée de l’Inde. Après ça, Aravind Adiga vient presque te gifler pour te ramener dans la réalité... C’est certainement ça qui lui a valu le Booker Prize quand ce roman est sorti.
La fin est quant à elle tout aussi révélatrice que le reste, avec un Balram qui veut sa part du gâteau, mais qui pour cela a dû jouer au même jeu que les riches et, surtout, renoncer aux principes humains mêmes de la famille. Si le début du roman tourne un peu en rond, l’avancée dans le récit apporte toutes ces descriptions terribles des conditions de vie ou traditions qui emmurent tout un chacun dans des carcans divers et variés (politiques, familiaux, traditionnels, économiques, etc.), avant de mener à cette fin tout aussi emblématique. Au final, ça donne un récit bien construit qui demande un petit temps d’adaptation. C’est peut-être pas le roman de l’année, mais c’est le roman qui te ramène à la raison quant à tes idées sur l’Inde.
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