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La petite fille qui aimait trop les allumettes de Gaétan Soucy
Date origine :
2012.09.30
Editeur :
ISBN :
9782890529137

La petite fille qui aimait trop les allumettes

2012
3 h
D'après votre vitesse de lecture (15 000 mots à l'heure), il devrait vous falloir environ 3 h pour lire ce livre.

Temps restant en fonction de l'avancement :

30 %65 %
2 h1 h
 
 
Deux jeunes garçons vivent reclus dans les bois avec leur père, ancien missionnaire. Ils ne connaissent que ce qu’il a voulu leur raconter, et n’ont lu que Bossuet, Saint-Simon et un missel. Ils respectent des rituels bizarres qu’ils exécutent autour d’un autel, et vivent selon une règle très stricte. Un matin, un des fils frappe à la porte de la chambre paternelle, sans obtenir de réponse. Les deux garçons doivent se rendre à l’évidence : leur père est mort.
Le passage à l’âge adulte, la souffrance, la peur sont tour à tour abordés dans ce récit à la fois très sérieux et rempli d’humour, marqué par le merveilleux et l’enchantement. La langue maniée par le jeune narrateur, très digne, est tantôt précieuse, tantôt imperturbablement réaliste, voire triviale. Un récit original et profond qui a connu un immense succès au Québec, et qui pose Gaétan Soucy, professeur de philosophie et spécialiste de littérature japonaise, en digne héritier de romanciers québécois de premier plan comme Marie-Claire Blais ou Réjean Ducharme.

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Les commentaires :

 
Je découvre l’auteur avec ce roman, et ainsi l’univers particulier qu’il a su créer au fil des pages. Un univers exigeant, dans lequel il faut du temps pour entrer, car la langue déstabilise, à l’image du personnage principal du récit, déstabilisée et déstabilisante elle aussi. Un univers dans lequel rien n’est fixe et tout est à découvrir, jusqu’à la dernière page. Un titre qui reste énigmatique longtemps, à l’image de cette famille dont on devine l’histoire peu à peu. Car rien n’est donné d’entrée de jeu, dans ces pages. Tout est à décoder petit à petit, et un mystère en entraîne un autre. Une voix à part dans l’univers de la littérature francophone. L’image que je retiendrai : Celle de la salle de bal qui tombe en ruine avec les 400 couverts rangés en ordre de marche, brillants sous le soleil. Quelques citations : "Ainsi vont les mot. Ils arrivent toujours, coûte que coûte, à se poser quelque part, et cela seul est important.” (p.142) "J’avais définitivement compris que nos rêves ne descendent sur terre que le temps de nous faire un pied de nez, en nous laissant une saveur sur la langue, quelque chose comme de la confiture de caillots (...)” (p.157)
Alex-Mot-à-Mots
http://alexmotamots.wordpress.com
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