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Une colonne de feu de Ken Follett
Date france :
2017
Titre origine :
A Column Of Fire
Traducteur :
Cécile Arnaud

Une colonne de feu

2017
21 h
D'après votre vitesse de lecture (15 000 mots à l'heure), il devrait vous falloir environ 21 h pour lire ce livre.

Temps restant en fonction de l'avancement :

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20 h17 h14 h11 h8 h5 h2 h1 h
 
 
Après Les Piliers de la Terre et Un monde sans fin, Ken Follett renoue avec la magnifique fresque de Kingsbridge, qui a captivé des millions de lecteurs dans le monde entier. Noël 1558, le jeune Ned Willard rentre à Kingsbridge : le monde qu’il connaissait va changer à tout jamais... Les pierres patinées de la cathédrale dominent une ville déchirée par la haine religieuse et Ned se retrouve dans le camp adverse de celle qu’il voulait épouser, Margery Fitzgerald. L’accession d’Élisabeth Ire au trône met le feu à toute l’Europe. Les complots pour destituer la jeune souveraine se multiplient, notamment en France où la séduisante Marie Stuart – considérée comme l’héritière légitime du royaume anglais et issue de la redoutable famille française de Guise – attend son heure. Pour déjouer ces machinations, Élisabeth constitue les premiers services secrets du pays et Ned devient l’un des espions de la reine. À Paris, il fait la connaissance de la libraire protestante Sylvie Palot dont le courage ne le laisse pas indifférent... Dans ce demi-siècle agité par le fanatisme qui répand la violence depuis Séville jusqu’à Genève, les pires ennemis ne sont cependant pas les religions rivales. La véritable bataille oppose les adeptes de la tolérance aux tyrans décidés à imposer leurs idées à tous les autres – à n’importe quel prix.

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Les commentaires :

 
- Ahhhh Kenny, Kenny, Kenny...
- Quoi, ça va pas ?
- Non, ça va pas du tout. Ton tome 3, là, c’est du copié-collé, non ?
- Comment ça ? Mais nooon, il est très différent des deux autres !
- Ah ça oui il est très différent des deux autres ! Mais pas dans le bon sens, c’est ça qui est triste. Et je maintiens que tu as fait du copié-collé. Je t’explique. Ce roman m’est tombé des mains. Littéralement. Je partais tellement confiante, tant j’avais aimé les deux tomes précédents. Je me suis fourrée sous mes couvertures, la langue pendante, satisfaite de ma lecture à venir et j’ai ouvert à la première page.
Au bout de 100, je me suis rendu compte que je n’en avais rien à faire de la vie des héros. Au bout de 200, je n’en pouvais déjà plus du nombre catastrophique de personnages et de lieux. Au bout de 400, j’ai compris que j’avais déjà rencontré toutes les têtes importantes de l’histoire et qu’il n’y en avait aucune que j’appréciais. Au bout de 500, j’ai fait une overdose du jeu de ping pong entre protestants et catholiques qui s’entretuaient toutes les cinq minutes, chacun étant l’hérétique de l’autre. Au bout de 700, je me suis aperçue que je ne prenais aucun plaisir à lire ce livre et que je préférais largement me refaire les 4 saisons des Tudors. C’est d’ailleurs après la page 700 que j’ai pratiqué la lecture en diagonale et les sauts de géant pour arriver 300 pages plus loin à la fin. - Wouah, mais... qu’est-ce qui s’est passé ?
- C’est justement ça, Kenny, que s’est-il donc passé ? Premièrement, et franchement c’est ce qui m’a le plus choquée, c’est l’histoire d’amour entre Ned et Marjory, aux combles du ridicule et cousue de fil blanc. On comprend déjà au bout de 20 pages qu’ils ne pourront pas être ensemble avant la fin. Attends, j’ai déjà vu ça quelque part... Ah oui, avec Jack et Aliéna dans Les Piliers et Merthin et Caris dans Un monde sans fin. Et là où les relations de ces deux couples étaient parfaitement épiques, tristes, injustes, que de nombreuses fois ils se sont manqués de peu et que ça nous a retourné le coeur, celle de Ned et Marjory est relativement plate et fadasse. Pas de quoi retourner l’estomac. Le comble est atteint à trois reprises, quand 1 : les deux se rendent dans la forêt pour affaires et oh comme c’est étrange ils finissent par se rouler tout nus dans les pâquerettes et oh on l’avait pas vu venir Marjory tombe enceinte ; 2 : quand Sylvie, la femme de Ned, discute avec Marjory et qu’elle lui dit qu’elle sait que Ned l’aime toujours et qu’elle voudrait vraiment qu’ils se retrouvent si jamais elle devait disparaître et que l’autre répond “merci” (nan mais sérieux quoi !) ; 3 : quand Sylvie meurt (bah oui, on a compris qu’elle allait y passer dès la première seconde où elle a posé les yeux sur le méchant, 10 pages plus tôt) et que Ned la voit dans ses rêves et qu’elle le supplie d’épouser Marjory. Je vous jure qu’à ces trois moments-là, j’ai physiquement lâché le livre tellement c’était à chaque fois risible et du même niveau sentiùental que de la chick-lit.
Ensuite, parlons de tous ces personnages et de tous ces lieux mentionnés. Dans les deux premiers tomes, l’histoire se concentrait surtout autour de Kingsbridge et de sa cathédrale, laquelle jouait elle-même un rôle. Dans ce tome, Kingsbridge n’est qu’un lieu parmi d’autres (ouais, Sylvie meurt à la cathédrale, mais c’est le seul évènement marquant là-bas) et on suit l’intrigue en France, en mer, aux Antilles, aux Pays-Bas, en Ecosse et bla bla bla... Le problème ici, c’est que les fresques locales des deux autres tomes se sont transformées en un récit européen qui engage beaucoup trop de têtes, couronnées ou non, y compris bien évidemment des personnages hyper secondaires qu’on ne croise pas longtemps et dont on se fout pas mal. Pourquoi nous avoir entraînés dans un tourbillon aussi gigantesque ?? Pourquoi ne pas se contenter de la cour de la reine Elizabeth et de notre petite bourgade préférée ? Y avait suffisamment matière sans partir aux quatre coins du monde et dériver de ce qui a fait la renommée des Piliers !
Du coup, le sujet porte plus sur les complots et guerres de religion qui ont déchiré l’Europe à l’époque. Sauf qu’on n’était pas vraiment venus pour ça, pas pour voir des centaines de pages perdues pour organiser divers complots, avec des dialogues tous ressemblants et interminables parfois, ni pour vivre ce cataclisme fanatique et extrémiste sanglant et irrationnel. On comprend bien que l’auteur a créé plusieurs ramifications d’histoires qui finissent par se rejoindre, mais au final on s’en fiche de Marie Stuart et de sa copine Allison, ou des cousins aux Pays-Bas, ou de Carlos et compagnie et de leur business, ou de Pierre Aumande et de sa femme, etc etc...
Ah tiens, parlons donc des méchants. Mais où sont passés les diaboliques vilains qu’on avait envie d’étriper dans les deux premiers opus ? Les méchants ne sont pas plus intéressants que les gentils, et en plus on a connu bien plus vil et fourbe que ce qui nous est proposé ici. Ah, et Marjory qui se fait violer par son beau-père, on ne l’avait pas DU TOUT vu venir non plus, ça... A chaque fois qu’une crasse se produit, on n’est pas plus que ça perturbé, l’adrénaline reste à un niveau proche de zéro. Le lecteur est-il devenu immunisé aux coups bas ? Follett a en réalité fait tellement plus tordu et ignominieux qu’on a de quoi être déçu.
Oh et puis parlons de ces apartés façon témoignage/journal intime. Elles sortent de nulle part, le genre de type de narration qu’on ne trouve pas dans les deux premiers livres mais qui n’apporte absolument rien au troisième si ce n’est de casser le peu de rythme installé. Et puis ces passages sont tellement rares qu’on n’en voit vraiment pas l’intérêt !
Au final on se retrouve avec le même moule d’amoureux et de gentils qui gagnent à la fin, dans un style pas non plus folichon, saupoudré de clichés dans un contexte historique beaucoup trop détaillé et long. Quelle déception, combien de soupirs de lassitude ai-je poussé ? Que devient Kingsbridge après ces quelque mille pages ? Vous ne savez pas ? Bah moi non plus ! Et puis Kingsbridge on s’en fout hein, vu que la fin montre que l’avenir se trouve où ? Dans le Nouveau Monde pardi, à bord du Mayflower. - Kenny, t’as ratissé trop large et en plus on a des calques de tes autres histoires. Une recette ça se réinvente, tu sais ?
- Et pourtant, tu en redemandais à la fin du II !
- Ouais je sais, mais t’as pas “delivered”, que veux-tu.
- Et ma préquelle sortie cette année, tu la liras ?
- Si c’est pour lire exactement la même structure, alors non, j’ai eu ma dose, merci.
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