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Saga de Tonino Benacquista
Date france :
1998

Saga

1998
6½ h
D'après votre vitesse de lecture (15 000 mots à l'heure), il devrait vous falloir environ 6½ h pour lire ce livre.

Temps restant en fonction de l'avancement :

9 %24 %39 %55 %70 %85 %
6 h5 h4 h3 h2 h1 h
 
 
Trois scénaristes et une romancière se retrouvent un matin dans le bureau du directeur d’une grande chaîne de télévision. Celui-ci va leur confier la rédaction d’une nouvelle série qu’ils devront entièrement créer. Ça commence un peu comme un conte de fée pour ces quatre écrivains plus ou moins ratés. Seulement ils apprennent très vite que la série n’existera que pour remplir les quotas minimums de fictions françaises sur la chaîne. Et donc qu’elle sera diffusée en plein milieu de la nuit. Pour nos quatre protagonistes la question de travailler “à blanc” ne se pose pas longtemps : ils ont besoin d’argent. En plus l’horaire de diffusion leur permet d’avoir toutes les libertés scénaristiques (à partir du moment où ça coûte le moins cher possible). Ce livre se déroule entre critique acerbe du milieu de la télévision et portrait attendrissant de quatre personnages complexes et troublants. Il pose également la question de la création artistique, de l’engagement que cela demande, de sa force et de sa faiblesse. Enfermés tous les quatre dans une pièce avec ordinateurs, télévisions, à se gaver de pizzas et de vodka poivrée, ils vont finir par créer une saga qui va finalement bouleverser leur vie. Ce livre passe par plusieurs étapes littéraires : on est tout d’abord dans le roman contemporain assez classique, avec des personnages un peu paumés mais sympathiques, puis petit à petit s’installe une analyse des coulisses de la télévision, on passe ensuite par une société décrite dans une certaine folie. Et on atteint la “surenchère”, dans une sorte d’histoire proche de la science fiction où la folie semble habiter tous les protagonistes. Vraiment un excellent livre, haletant, qui mène son lecteur de rebondissements en découvertes humaines époustouflantes !

Les commentaires :

 
Une chaîne rattrappée par les quotas obligatoires de diffusion de productions françaises engage quatre scénaristes qui ont pour mission de créer une série en 80 épisodes diffusés en plein milieu de la nuit. Vu l’heure de diffusion et le caractère obligatoire de la chose, ils ont carte blanche pour écrire tout et n’importe quoi, tant que le budget approche au maximum de zéro. Etant donné le risque nul de se faire réprimander, ils inventent une série pourrie dans laquelle ils mettent tout ce que les autres heures de diffusion ne permettraient jamais. Contre toute attente, le programme attire de plus en plus les foules... J’ai lu ce livre en 2 jours quand j’avais 18 ans, il y a 18 ans (on rajeunit pas, qu’ils disaient...). Non seulement je l’avais lu vite parce que je n’avais rien d’autre à faire, mais j’ai souvenir de l’avoir surtout lu vite parce que j’avais beaucoup aimé. Etait restée dans mon esprit ces dernières dix-huit années cette appréciation positive qui m’a conduite à une relecture. Comme d’habitude, le temps continue vraiment de changer les perceptions.
Non pas qu’il ait de quoi déplaire, au contraire. Le pitch est super, on veut constamment en apprendre plus sur la création de cette bouse de vache et on se délecte avec les scénaristes de l’impact grandissant de la série sur les spectateurs toujours plus nombreux. Mais une fois le dernier épisode diffusé, à un peu plus de la moitié, le roman prend vraiment une tournure différente qui a de quoi laisser pantois. Les aventures de Marco à Paris, brinquebalé et harcelé partout par des groupes divers, frisent l’absurdité (est-ce vraiment cherché/assumé ?) avant d’aboutir à un procès kafkaïen (d’ailleurs cité quelques pages plus loin), le tout pour un rendu complètement décalé qui s’éloigne vraiment trop du reste. L’auteur cherchait-il à mimer un film d’action de série B ? Y a de quoi en douter.
La fin, quant à elle, est vraiment longue et assez décevante, avec l’écriture du fameux extra dont nous n’apprendrons que pouic, ce qui laisse le lecteur franchement frustré après une telle épopée.
J’aime toujours ce livre mais il a clairement perdu de sa superbe. Qui a dit que les souvenirs embellissaient la réalité ?
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