| Date france : |
1975 |
| Titre origine : |
Nightwings |
| Date origine : |
1968 |
| Traducteur : |
Michel Deutsch |
| Editeur : | |
| ISBN : |
2277115851 |
Les ailes de la nuit
1975
4½ h
D'après votre vitesse de lecture (15 000 mots à l'heure), il devrait vous falloir environ 4½ h pour lire ce livre.
Temps restant en fonction de l'avancement :
| 10 % | 33 % | 55 % | 78 % |
| 4 h | 3 h | 2 h | 1 h |
Robert Silverberg utilise deux thèmes récurrents de son œuvre : l’invasion, et la route, rarement il les façonnera avec cette élégance. Comme toujours chez lui, l’invasion est brutale, et inéluctable, elle est le déclencheur. La route, c’est le changement, le voyage initiatique. Il obtient une mécanique à la puissance d’évocation sans pareille.
C’est le personnage du Guetteur qui sera le fil d’Ariane de cette promenade nostalgique. À Roum sa vie bascule, quand, la menace d’outre-espace se matérialise, il réalise que sa vie n’a pas été vaine, mais qu’il ne sert désormais plus à rien : il n’y a plus rien à guetter.
Ce texte trouve une résonance dans la vie de l’auteur. Une nuit, sa maison disparaît dans les flammes : “l’expérience la plus traumatisante de sa vie”. Cela va donner le guetteur et une profonde remise en question. En émergera un auteur qui n’aura rien à voir avec le mercenaire éditorial de ses débuts. Ce roman est une préface des œuvres majeures à venir, empruntes de gravité, d’espoir, d’une vision du monde forte et parfois terrifiante de lucidité
C’est le personnage du Guetteur qui sera le fil d’Ariane de cette promenade nostalgique. À Roum sa vie bascule, quand, la menace d’outre-espace se matérialise, il réalise que sa vie n’a pas été vaine, mais qu’il ne sert désormais plus à rien : il n’y a plus rien à guetter.
Ce texte trouve une résonance dans la vie de l’auteur. Une nuit, sa maison disparaît dans les flammes : “l’expérience la plus traumatisante de sa vie”. Cela va donner le guetteur et une profonde remise en question. En émergera un auteur qui n’aura rien à voir avec le mercenaire éditorial de ses débuts. Ce roman est une préface des œuvres majeures à venir, empruntes de gravité, d’espoir, d’une vision du monde forte et parfois terrifiante de lucidité
