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Le Coeur Cousu de Carole Martinez
Date france :
2009.03.5
Editeur :
Collection :
ISBN :
9782070379491

Le Coeur Cousu

2009
7 h
D'après votre vitesse de lecture (15 000 mots à l'heure), il devrait vous falloir environ 7 h pour lire ce livre.

Temps restant en fonction de l'avancement :

15 %29 %43 %58 %72 %86 %
6 h5 h4 h3 h2 h1 h
 
 
Dans un village du sud de l’Espagne, une lignée de femmes se transmet depuis la nuit des temps une boîte mystérieuse...
Frasquita y découvre des fils et des aiguilles et s’initie à la couture. Elle sublime les chiffons, coud les êtres ensemble, reprise les hommes effilochés. Mais ce talent lui donne vite une réputation de magicienne, ou de sorcière. Jouée et perdue par son mari lors d’un combat de coqs, elle est condamnée à l’errance à travers une Andalousie que les révoltes paysannes mettent à feu et à sang. Elle traîne avec elle sa caravane d’enfants, eux aussi pourvus - ou accablés - de dons surnaturels.
Carole Martinez construit son roman en forme de conte: les scènes, cruelles ou cocasses, témoignent du bonheur d’imaginer. Le merveilleux ici n’est jamais forcé: il s’inscrit naturellement dans le cycle de la vie.

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Les commentaires :

 
Ce livre a suscité de nombreux coups de cœur parmi mes collègues de la blogosphère... coups de cœur auquel je me joins bien volontiers ! L’engouement suscité par « Le cœur cousu » réside avant tout dans le style adopté par l’auteur. En effet, tout comme Frasquita a reçu un don pour la couture, il semblerait que l’auteur ait reçu elle aussi un don pour l’écriture.  Carole Martinez nous offre un récit où se mêlent et s’entremêlent gaiement la poésie (omniprésente dans le livre), le merveilleux, ou encore la magie. L’histoire de Frasquita nous est racontée sous la forme d’un conte écrit avec une élégance et une finesse que j’ai rarement connues. Par conséquent, le lecteur se retrouve comme pris au piège par ce roman duquel il ne peut plus se détacher et n’a qu’une envie : tourner les pages encore et encore pour connaître la suite des aventures de Frasquita. Il s’agit d’un récit plein de sensibilité et on sent bien que les émotions de chacun des personnages sont développées et analysées avec une réelle passion et une intensité tout à fait singulière. Et ceci est d’autant plus impressionnant quand on sait qu’il s’agit de son premier roman ! Aussi, je ne peux que conseiller vivement ce livre à ceux qui ne lisent pas (ou peu) : il vous réconciliera sans aucun doute avec la lecture !  Sur le fond, « Le cœur cousu » aborde également différents thèmes. Pour ma part, j’ai notamment retenu celui du jugement, de notre regard sur les autres, de ceux qui sont différents de nous. La famille Carasco est une famille singulière en bien des points. Et c’est cette singularité qui fera qu’ils ne seront jamais acceptés par les gens du village qui les regarderont toujours comme des gens différents, des sortes de « bêtes de foire » avec lesquelles il ne faut pas se lier.  Alors qu’au fond, les femmes de la famille n’ont pas choisi ces dons et ne font aucun mal à la population locale. Elles feront toujours face aux critiques avec dignité. C’est d’ailleurs cette dignité et cette force de caractère qui font des femmes de ce roman des personnages attachants. Un autre thème que j’ai pu retenir est celui de la vision de l’homme et de la femme par l’auteur. En effet, il est incontestable que les hommes ont le mauvais rôle dans cette histoire. José, le mari de Frasquita, est présenté comme un homme égoïste et égocentrique qui perd tout ce qu’il possède au jeu, y compris sa propre femme. L’auteur dresse également un portrait plutôt noir et sombre de l’homme aux oliveraies. Enfin, Pedro, le seul fils de la famille, commet un méfait impardonnable à la fin de l’histoire. La vision des femmes, en revanche, est totalement opposée et ce sont elles qui prennent toute la place dans le roman. L’auteure leur donne une dimension mystique voire même presque divine.  Ainsi, les femmes sont perçues comme les gardiennes de la magie et des traditions séculaires telles un temple sur lequel les hommes pourraient se reposer (Frasquita s’occupe de son mari comme une mère s’occupe de son enfant). Ce sont elles qui guérissent ou qui accouchent, elles ont un véritable rôle maternel. Les hommes, quant à eux, se contentent de travailler et de se livrer bataille. Les femmes, au final, sont les gardiennes de la vie. La conception de l’amour est également différente chez les hommes et les femmes. Si les hommes ne conçoivent l’amour qu’à travers le physique et la chair, les femmes, quant à elles, lui donnent une dimension spirituelle. L’acte sexuel, maintes fois évoqués par l’auteure, représentent pour les femmes une véritable communion avec leur partenaire, une manière de s’associer pour ne former plus qu’un. Contrairement aux hommes, les femmes éprouvent un désir qui les touche au plus profond de leur être. Enfin, les enfants de Frasquita ont tous reçu un don qui encombrera plus ou moins leur vie. Je les trouve plutôt attachants dans leur ensemble. Ce qui m’a surtout plu, c’est leur pureté et leur authenticité car ils semblent exempts de tout vice. Une pureté qui leur a été très clairement transmises par la mère. Finalement, l’histoire n’étant qu’un éternel recommencement, on se demande, lorsqu’on referme ce bouquin, s’il existe quelque part dans le monde une petite qui attend ; une petite qui attendrait avec impatience, elle aussi, d’ouvrir un beau jour sa boîte..
MademoiselleChristelle
 
Ce livre est une danse, un flamenco qui nous emporte, claque des talons, fait virevolter les robes andalouses et tape des pieds dans la poussière... Un éclat de voix, de vie, de larmes dans cette lignée de femmes maudites. J’ai beaucoup aimé le style, récit de contes liés, l’atmosphère magique et forte qui se détache du livre pour nous embarquer dans l’histoire. L’écriture est délicate, poétique, d’une sensibilité extraordinaire. Une génération maudite, une lignée de femmes ensorcelées et ensorceleuses, un amour de mère en filles intarissable, une souffrance communicative, des bobines, une couturière qui joue du fil comme d’un philtre magique, qui recoud les coeurs, reprise les âmes, suture les plaies et se perd dans un dédale de tissus miroitants. Un livre envoûtant et des débuts prometteurs!! A lire de toute urgence!!
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