Les Nymphéas noirs

Je me suis vraiment régalée. On reçoit vraiment une claque à la fin. A aucun moment on ne découvre une piste qui pourrait nous dévoiler l’intrigue. L’auteur mène son huis-clos avec une grande habilité.

Bussi, c’était le dernier auteur français qui vend un max qu’il me fallait découvrir pour savoir ce qu’il vaut. J’avais peur d’avoir à le mettre dans la même catégorie pas reluisante que Musso, Lévy & Co ; j’avais peur que... Bussi aussi.
Les premières pages rassurent, même si le style a tendance à la longue à se répéter vu que les longueurs sont légion. Et puis les titres des chapitres font furieusement penser aux découpages de nos chers amis au top des ventes. Mais Bussi a quand même une patte plus développée, un plus grand respect de la littérature dirais-je même, sans non plus en faire de la grande.
L’histoire s’éternise, on l’a dit, mais l’intrigue policière est très intéressante et assez bien menée. En revanche, les dialogues peuvent souvent traîner. Mais le twist final vaut le coup, car on ne l’avait clairement pas vu venir. Il n’explique pas tout, il peut s’avérer quelque peu décevant au vu du reste et de certaines questions soulevées, mais la surprise reste de taille. C’est finalement pour elle qu’on continue la lecture.
C’est un bon polar sympa, parfait pour les vacances, d’un auteur français qui ne se fout pas de la gueule de ses lecteurs, qui dépeint un village vivant au rythme des visites des meutes de touristes. On apprécie quand même.