Je suis un peu partagée quant à mes impressions sur ce roman. Je ne peux pas dire que je ne l’ai pas aimé puisque l’intrigue m’a à ce point happée que je l’ai quasiment lu en une journée.
Cependant, même si j’ai beaucoup aimé le cheminement de l’enquête de Sophie, je me suis prêtée au jeu et ait rapidement trouvé l’identité du tueur, ce qui ne m’arrive pas souvent soit dit en passant, et a gâché la fin de ma lecture.
Je l’ai trouvé relativement superficiel, si on met de côté la profondeur des sentiments de Sophie remarquablement bien développés (je ne m’attarderai pas sur le sujet pour ne spoiler personne), il ne reste pas grand chose d’autre que cette enquête amateur.
Les personnages secondaires ne sont clairement pas assez développés, alors qu’ils auraient mérité beaucoup plus de soins, peut-être même des chapitres rien qu’à eux après tout.
On tombe un peu trop facilement dans le cliché de l’injustice, l’incompétence policière, et l’incompréhension parentale (thème très “ado” pour le coup). C’est un peu Sophie Winters contre le reste du monde. Et c’est un peu lassant.
La construction des chapitres, avec cette alternance de avant/après, m’a laissée sceptique. Ces flashback, bien qu’intéressants, cassaient un peu trop le rythme et gâtaient mon suspense.
En vérité ce livre est une déception, en ce qui me concerne, malgré de bonnes thématiques de départ, on stagne et on reste en surface. Divertissant néanmoins.
La route est longue. Et elle n’a pas de fin, car on ne se remet jamais d’avoir perdu quelqu’un.